« Ce que je veux ? Claquer une médaille mondiale »
L’Antibois Samir Aït Saïd espère décrocher des titres
De Samir Aït Saïd, on se souvient de sa double fracture tibia-péroné gauche aux JO de Rio en 2016. Mais aussi de sa pugnacité pour revenir vite et fort au haut niveau. Aujourd’hui âgé de 29 ans, le gymnaste antibois compte bien remonter sur les podiums très rapidement.
Lors de la dernière manche de coupe du monde en novembre, vous avez fini deuxième aux anneaux…
Oui ! Cette compétition était sélective pour les JO. J’ai fait deuxième. Aux qualifications, je me suis classé premier. Cette place de leader, je ne l’avais encore jamais occupée en compétition. Mais en finale, j’ai fait une toute petite erreur qui me prive de la première place. Je suis tout de même content de ma performance.
D’autant que vous n’aviez pas été sélectionné pour les Mondiaux en octobre...
C’est un gros point d’interrogation. Ce choix de la fédération est politique et stratégique. Chacun son rôle. Le mien est d’être bon sur les agrès. Quand on me prive du maillot de l’équipe de France, je n’aime pas trop. Alors je reviens encore plus fort. Comment se passe l’entraînement ? C’est assez intense. Je suis un peu fatigué. Du coup, je suis très content de pouvoir souffler pendant la trêve. Je prends du repos jusqu’en janvier pour recharger les batteries.
Quels sont vos objectifs ?
Cette saison compte pour la sélection aux JO. Je veux être champion d’Europe au mois d’avril, puis claquer une médaille mondiale en octobre.