La saison 2 de la série se penche sur toutes les sexualités
La deuxième saison de « Sex Education » parle de sexe de manière encore plus diverse
L’apprenti sexologue Otis Milburn reprend du service. La saison 2 de Sex Education est diffusée ce vendredi sur Netflix. Début 2019, cette série pour adolescents, qui parle de sexe de manière ouverte et positive, est devenue un phénomène dans le monde entier. Otis (Asa Butterfield), 16 ans, vit seul avec sa mère, Jean (Gillian Anderson), une sexothérapeute, et passe son temps avec son meilleur ami, Eric (Ncuti Gatwa), un ado gay d’origine ghanéenne. Utilisant les connaissances de sa mère, le héros et Maeve (Emma Mackey), la rebelle asociale mais brillante, conseillent les élèves du lycée sur leur vie sexuelle.
Dans cette saison 2, on retrouve les lycéens de Moordale au début d’une nouvelle année. Otis explore ses pulsions avec Ola (Patricia Allison), qui tente de se faire des amis. Eric flashe sur un nouvel élève français, Rahim (Sami Outalbali), Maeve fait face à l’arrivée de sa mère, Jackson (Kedar
Williams-Stirling) est toujours sous pression, Aimee (Aimee Lou Wood) réfléchit à son futur, et Adam (Connor Swindells) fait ses débuts au lycée militaire. Quant à Lily (Tania Reynolds), elle réalise la pièce de théâtre du lycée. Mais une épidémie de chlamydia vient tout chambouler, et forcer les adultes à se questionner sur la manière dont ils parlent de sexe aux ados. La saison 2 de Sex Education s’intéresse d’ailleurs un peu plus à la vie sexuelle des professeurs et des parents d’élèves. Surtout, elle laisse plus de place à d’autres orientations sexuelles, à différentes pratiques, à l’amitié entre filles, et développe ses personnages secondaires. La série poursuit donc ce qui fait son originalité et continue de s’efforcer à refléter la diversité de la société… et du sexe. « Nous savions que nous voulions raconter une histoire intersectionnelle et spécifique, explique Laurie Nunn, la créatrice de la série. Quand les gens regardent la télévision, ils veulent se voir représentés. Mais nous ne pouvons pas représenter tout le monde, et c’est frustrant. »
Dans cette saison 2, elle entend toutefois mettre au premier plan « les personnages féminins » et explorer « les étiquettes et les “boîtes” qui vont avec les sexualités». «Quand on est au lycée, c’est comme si on n’avait droit qu’à un seul trait de personnalité, se souvient l’actrice Aimee Lou Wood. La série va contre ça, chaque personnage se révèle peu à peu à la fin de la saison 1, et ça continue dans la deuxième. »
Une épidémie de chlamydia au lycée vient tout chambouler.