Les cyclistes amateurs à l’assaut des routes du Tour
Trois étapes sont à réaliser au départ de Nice pour les amateurs aguerris
« On s’est amusés à les refaire il n’y a pas longtemps, le col de la Colmiane, de Turini, celui d’Eze, mais en plusieurs fois. Ici, c’est notre terrain de jeu », s’exclame Philippe Chassagnard, président du Cyclos Club Cagnois. Ces trois cols, emblématiques de la Côte d’Azur, composeront l’une des étapes du Tour de France le 29 août.
Long de 187 km, ce circuit de montagne des grimpeurs du Tour est « le plus difficile », témoigne Pierre Hermand du vélo club O.C.C. d’Antibes. C’est d’ailleurs la première fois qu’une étape de montagne est composée de deux passages au sommet
allant au-delà de 1 500 d’altitude, précise Christian Prudhomme, directeur du Tour de France. Avec le report de l’événement à la fin du mois d’août – à cause des mesures sanitaires liées à la Covid-19 – les deux mois d’été sont l’occasion de se mettre dans la peau d’un coureur de cet embléatique compétition. Les amateurs de randonnées à vélo peuvent tester les routes où se retrouveront les 176 cyclistes, au départ, le 29 août.
La première étape, trois boucles sur les collines du moyen-pays niçois, est une « belle étape », pour Philippe Chassagnard, « réalisable pour les amateurs ».
La seconde, la plus difficile, est aussi « la plus belle », s’enthousiasme le président du vélo club cagnois. Elle est « symbolique des Alpes-Maritimes », renchérit Freddy Vasseur, président du Cavigal Cyclisme de Nice, car elle « part de la mer et arrive dans les montagnes », souligne-t-il. Les 187 km de parcourt peuvent se faire en deux fois, « plutôt le matin » à cause de la chaleur l’après-midi, explique Philippe Chassagnard, en suivant des consignes particulières : « On gare sa voiture au pont Charles-Albert dans la vallée du Var. On traverse le col de la Colmiane, puis de Turini, avant de redescendre le col Saint-Roch et revenir sur Aspremont pour finir à la vallée du var et récupérer sa voiture. Là, les amateurs auront fait le plusgros de l’étape ».
« Et pour les plus courageux, le lendemain, il faut faire le col d’Eze, ajoute le président du club. En partant de la grande corniche jusqu’au Fort de la Revère, vous avez une vue magnifique sur la mer, Monaco et Eze. Ça fait une vingtaine de kilomètres. C’est une belle balade sur les trois quarts du tour. »
La troisième et dernière étape locale, partira, elle, du stade de l’Allianz Riviera jusqu’à Sisteron, empruntant la Route de Napoléon. Ce chemin, prisé des randonneurs pédestres et à vélo passe par Grasse, sur les pas de l’empereur et sur ceux des coureurs… Rien que ça.
« L’étape de montagne est symbolique des Alpes-Maritimes. » Freddy Vasseur, Cavigal de Nice