«Au début, je n’en parlais à personne, c’était très secret»
La Niçoise C.S. Quill, une des stars de la New Romance, sort son nouvel ouvrage
« L’écriture, au début, je n’en parlais à personne, c’était très secret », raconte Camille. Désormais, décrite comme une « star » de la New Romance dans la presse, celle qui signe ses romans «C. S. Quill» a commencé en répondant à un concours sur la plateforme d’écriture Flixya. « J’ai tenté. Je n’avais aucune idée des codes. Je n’ai pas gagné, mais j’ai été un coup de coeur du concours.» Des lecteurs la sollicitent pour qu’elle poursuive ses chapitres. Aujourd’hui publiée chez Hugo Roman, la jeune femme en est à sa troisième série de romans.
Un courant qui explose
«Pendant longtemps j’ai eu besoin d’écrire à l’étranger. Ça me faisait rêver », explique cette auteure niçoise. Son nouveau livre, premier tome d’une série de trois romans, sort ce jeudi en librairie et en ligne. Campus Drivers, Supermad (T1) met en scène quatre amis qui s’improvisent chauffeurs pour les étudiants de leur campus américain. Parmi eux, Lane O’Neil fait la connaissance de Lois Hogan qui vient de se faire quitter par son petit ami… Les ingrédients parfaits de ce courant littéraire qui fait fureur depuis 2013 et le succès de Cinquante Nuances de Grey. En 2017, il représentait 13 % des ventes totales de livres en France. Pour Camille, 32 ans, écrire a toujours été une passion. «Je suis quelqu’un qui parle vite, je mange la moitié des mots, donc j’ai plus de facilité à livrer des choses à l’écrit », confie-t-elle. « Plus jeune, je ne lisais que du fantastique, puis je me suis tournée vers du fantastique romantique. » Et c’est par hasard, en surfant sur un blog, qu’elle découvre la New Romance : « Ça traite de problématiques actuelles. On parle des personnages qui ont vécu des choses, pas forcément ultra-dramatiques et la progression mène vers une fin heureuse. Ça va plus loin que le patron riche et l’employée naïve.»
A côté, l’auteure continue de travailler. «J’ai besoin d’avoir des interactions autour de moi pour peaufiner la psychologie de mes personnages », explique celle qui est en poste aux services sociaux des Alpes-Maritimes. « Pendant le confinement on a ététrès mobilisés. J’ai travaillé tout le long. J’écrivais juste un peu le soir.» Et son dernier roman est né.