Après son faux pas européen, Nice ne retrouve pas le sens de la marche contre Monaco (1-2)
Privés de leur capitaine brésilien, les Aiglons se sont inclinés (1-2) dimanche face à l’AS Monaco
L’équilibre du Gym que l’on voyait se dessiner ces dernières semaines estil déjà en train de vaciller avec l’absence de Dante ? Battus à Prague jeudi (Ligue Europa), les Aiglons ont à nouveau subi, dimanche soir pour le compte la 10e journée de L1, pendant le derby contre Monaco.
Battus (1-2) sur leur terrain de l’Allianz Riviera, les hommes de Patrick Vieira ont planté leur défense. Dont il faut bien préciser qu’elle était décimée face à l’adversaire de la principauté. Privé, outre de Dante donc, opéré du genou et éloigné des terrains pour six mois, de Youcef Atal (positif au Covid-19) et de Hassane Kamara (touché à la cuisse), le coach a envoyé Morgan Schneiderlin pour faire le lien entre Robson Bambou et Stanley N’Soki dans un axe défensif à trois. Avec, au final, plusieurs boulevards offerts aux Monégasques. Et notamment jusqu’à une tête piquée d’Axel Disasi (0-1, 23e), pour laquelle le portier niçois n’a rien pu faire. Il s’est pourtant démené. L’AS Monaco a déroulé huit occasions de buts pendant toute la partie. « Walter [Benitez] nous a sauvés plus d’une fois. Heureusement qu’on a eu un grand Walter ce soir », a confié le nouveau capitaine des Aiglons, Pierre Lees-Melou, auteur du seul but pour Nice (1-2, 69e), aidé par une faute de main.
Mais alors, Dante est-il irremplaçable ? «Il nous manque et il nous manquera. Mais ce sera le cas dans les défaites comme dans les victoires. Il ne faut pas se cacher derrière son absence. On est des professionnels et il y a d’autres joueurs qui doivent pouvoir assurer à son poste. »
Ça n’a pas été vraiment le cas, a priori, dimanche soir, dans cette défense à trois. Après la pause, et après une première mi-temps très compliquée pour le Gym, Patrick Vieira a donc revu sa stratégie. En 4-3-3, le coach a fait entrer Andy Pelmard à la place de Kephren Thuram pour le positionner latéral gauche, Schneiderlin repassant au milieu. « Trois à l’arrière, c’était compliqué pour nous. J’ai essayé et j’ai rectifié, a expliqué l’entraîneur de l’OGC Nice. Dante nous a manqué, mais il y a des joueurs qui peuvent faire mieux que ce qu’ils ont fait aujourd’hui. » Sans vouloir tout mettre sur le dos de Stanley Nsoki, auteur d’une relance hasardeuse, permettant à Sofiane Diop d’enfoncer le clou (0-2, 53e), le coach a surtout dénoncé « un manque global de conviction ». « Ce n’est pas un problème nouveau. Il y a un manque d’agressivité », a-t-il à nouveau lâché. Ses joueurs vont avoir deux semaines pour y penser avant de retrouver la compétition. A Marseille, en championnat, le 21, et chez eux, le 26 en Ligue Europa.
« Il y a d’autres joueurs qui doivent pouvoir assurer à son poste » Pierre Lees-Melou