Les Bleus ont pu compter sur Ousmane Dembélé et les remplaçants au Kazakhstan
L’équipe de France s’est imposée sans briller contre le Kazakhstan (0-2)
Au détour d’une après-midi sans trop d’émotions au Kazakhstan, une statistique raconte (un peu) ce qu’est devenu le football moderne. Les Bleus ont signé une septième victoire d’affilée en déplacement, leur meilleure série depuis 1991, à une époque où voyager sur un terrain de l’Est ressemblait plus à un coupe-gorge qu’à un week-end Guide du routard. Mais les terrains en synthétique universels ont remplacé les traquenards neigeux.
C’est donc dans une Astana Arena moderne qu’Ousmane Dembélé a marqué son troisième but en équipe de France.
Le premier depuis bien longtemps. Le match réussi de l’ailier du Barça a permis de relifter l’ensemble de la prestation des doublures habituelles tricolores, envoyées au turbin. « Est-ce que Dembélé a marqué des points ? Il a marqué, déjà, a plaisanté le sélectionneur Didier Deschamps sur TF1. Il a la qualité technique, il met un beau but, il peut toujours mieux faire des choses, mais quand il est comme ça, il est intéressant. Ceux qui jouent ont la possibilité de mettre des choses à leur crédit. »
Mbappé pas en réussite
On pense notamment à Anthony Martial, qui semblait parfois se pointer en bleu comme à la visite médicale annuelle de l’entreprise. Le Mancunien n’a pas marqué, mais il a montré une gnaque rarement vue en sélection. Pareil pour Ndombélé, sérieux, sans fioritures, presque aussi sobre que Kanté au même poste. Ils étaient un certain nombre à risquer d’être jetés de l’avion pour l’Euro, mais les remplaçants ont réussi « un match sérieux », ce qui, dans la bouche de DD, vaut comme une lettre de recommandation pour cet été : « Je suis satisfait de ce qu’ont montré les joueurs, même si on a beaucoup vu le gardien adverse. »
Un reproche qui concernait surtout Mbappé, décidément pas en veine, avec un penalty provoqué, mais raté, à son entrée, et à un degré moindre Lemar, qui devrait être moins romantique dans la surface, parfois. La logique du foot de haut niveau voudrait maintenant que les tauliers, pas brillants face à l’Ukraine, en remettent un coup mercredi en Bosnie. Ça vient vite.