Droite et incorruptible dans «Un homme d’honneur »
Dans «Un homme d’honneur», sur TF1, Zabou Breitman incarne l’incorruptible commissaire Laure Constantine
Face à un juge qui bascule dans l’illégalité pour protéger son fils, elle campe une commissaire incorruptible. Zabou Breitman partage l’affiche d’Un homme d’honneur, diffusée ce lundi à 21h05, sur TF1, avec Kad Merad, Gérard Depardieu et Aure Atika. L’actrice, réalisatrice, scénariste et metteuse en scène raconte ce qui l’a séduite dans ce polar.
Qu’est-ce qui vous a plu dans la série ?
D’abord le scénario, parce que la façon dont il est construit est extraordinaire. Je suis très fan de polars et de thrillers donc j’ai été servie !
Comment avez-vous abordé votre personnage, la commissaire Laure Constantine ?
Quand on regarde la construction de la série, on voit que les personnages sont très contrastés, extrêmement hauts en couleur. Mais Laure Constantine, quand on la lit, est peut-être le personnage le moins contrasté. La femme d’honneur d’Un homme d’honneur, c’est elle. La droiture, l’incorruptible, c’est elle. Laure est comme le mètre étalon de la justice. Malgré cette fragilité amenée par son ancienne histoire d’amour avec le juge [joué par Kad Merad], elle reste hyper droite dans ses bottes.
Y a-t-il un plaisir particulier à jouer une femme flic ?
Il n’y a pas de plaisir supplémentaire à jouer parce que c’est une femme commissaire. Peut-être parce que je suis bercée aux films et séries anglo-saxonnes, où il y a beaucoup de femmes. Les femmes ont moins de rôles de pouvoir en France, c’est vrai. C’est la construction du personnage qui m’intéresse : Laure est vue comme celle qui peut faire tomber le juge et donc tout le monde la guette.
Comment décririez-vous sa relation avec le juge Altman ?
Cela commence de travers, évidemment! Dès le départ, tout est mis en place de manière brillantissime pour le dernier épisode. C’est complètement dingue. Tout sert, en fait, il faut être bien concentré sur ce qui se fait et se dit, comme dans les très bons scénarios de polar, comme dans un Hitchcock.
Il paraît que vous travaillez sur un projet de série…
On est en train d’écrire. C’est une idée de mon papa, l’auteur de Thierry la Fronde. Il avait évoqué cette idée dans les années 1980, il voulait que je joue la fille de d’Artagnan, parce que j’avais 20 ans à l’époque. Je me suis dit qu’il fallait le faire. C’est une comédie d’aventures. J’ai tellement hâte de tourner…