Adopte des abeilles sauvages
Elles vivent en solitaire, ne fabriquent pas de miel, ne piquent pas. Pour ces raisons, les abeilles sauvages sont moins connues que leurs cousines, les abeilles domestiques. Pourtant, ces insectes solitaires oeuvrent aussi à la pollinisation et font face aux mêmes menaces : pesticides, urbanisation, parasites. Aussi, « le risque d’extinction est réel pour certaines espèces sauvages », explique Lise Ropars, écologue à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie.
Une bonne raison d’accueillir chez soi un nichoir pour abeilles sauvages? C’est ce que proposent l’entreprise suisse Pollinature* avec BeeHome, en France, depuis 2018, ou encore les Dorloteurs d’abeilles*, projet lancé en mars 2020 par l’entreprise rochelaise Un toit pour les abeilles. Dans les deux cas, leurs nichoirs sont des maisonnettes en bois, semblables aux hôtels à insectes. Particularité : ils se composent de tubes comme autant de tiges creuses, abri naturel préféré d’un grand nombre d’abeilles sauvages pour confectionner leurs nids. «L’avantage de nos nichoirs est qu’ils peuvent être posés aussi bien dans un jardin que sur un balcon, voire un rebord de fenêtre», explique Pauline Jung, responsable de développement aux Dorloteurs d’abeilles.
Ces nichoirs sont livrés avec de premiers cocons prêts à éclore. Les Dorloteurs proposent en plus un système d’abonnement qui permet un suivi dans le temps des cocons. En un an, les Dorloteurs ont essaimé 3239 nichoirs en France, tandis que BeeHome en comptabilise 10 000 dans l’Hexagone depuis 2018.
* Pollinature.net/fr et Lesdorloteurs.fr