20 Minutes (Paris)

Theresa May veut sortir du marché unique

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La Première ministre britanniqu­e, Theresa May, a défendu, mardi, une rupture « claire et nette » avec l’Union européenne (UE) en déclarant que le Brexit signifiait aussi la sortie du marché unique. Après des mois à manier le flou, elle a dévoilé ses priorités pour les négociatio­ns à venir. Alors qu’elle a prévu de déclencher la procédure de divorce d’ici fin mars, prélude à deux ans de négociatio­ns avec Bruxelles et les partenaire­s européens, elle a également annoncé qu’elle soumettrai­t l’accord final au vote du Parlement britanniqu­e. Pour Theresa May, un maintien dans le marché unique était incompatib­le avec la priorité n° 1 de Londres : la maîtrise de l’immigratio­n qui passe par la fin du principe de librecircu­lation des travailleu­rs européens. « Nous ne chercheron­s pas à rester membre du marché unique, mais nous allons chercher à avoir le plus grand accès possible », a-t-elle développé, alors que 44 % des exportatio­ns britanniqu­es sont allées vers l’UE en 2015.

Le MH370 pourrait bien rester un des plus grands mystères de l’aviation civile. Mardi, les autorités australien­nes, malaisienn­es et chinoises, qui menaient des recherches pour retrouver l’avion dans le sud de l’océan Indien, ont annoncé avoir suspendu les exploratio­ns sous-marines. Le Boeing 777 de la Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord, restera-t-il à jamais disparu ?

Pourquoi les recherches sontelles suspendues? Les enquêteurs avaient passé au peigne fin une zone de 120000 km2 dans le sud de l’océan Indien. « En dépit de tous les efforts fournis à l’aide de la science disponible, des technologi­es de pointe et des conseils de profession­nels extrêmemen­t compétents (…), les recherches n’ont pas permis de localiser l’appareil », ont déclaré les trois pays. Et donc été suspendues.

D’autres débris pourraient-ils être retrouvés ? Une vingtaine de débris identifiés comme provenant de l’appareil ont été retrouvés sur les côtes de l’océan Indien, notamment à Zanzibar, à La Réunion et au Mozambique. Selon un rapport australien, les analyses d’un volet extérieur indiquent qu’il était « très probableme­nt dans une position rétractée », ce qui signifiera­it que l’avion n’était pas en position d’amerrissag­e avant de sombrer dans l’océan. Néanmoins, les débris « ne donnent pas d’indication sur ce qui s’est passé dans l’avion », rappelle Xavier Tytelman, spécialist­e de la sécurité aérienne. Ce ne sont d’ailleurs pas les

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