20 Minutes (Paris)

La défaite contre Rodez marque toujours Paris

Niort accueille Paris, ce mercredi, en 8e de Coupe de France

- Nicolas Camus

Au moment de se serrer la main avant la rencontre, ce mercredi, aucun Parisien ne prêtera particuliè­rement attention à lui. Pour le Niortais Jérémy Choplin, ce 8e de finale de Coupe de France contre le PSG fait remonter pourtant bien des souvenirs. Il y a huit ans, le défenseur inscrivait un doublé avec Rodez pour donner à ce club de National la victoire contre Paris (3-1 a.p.). La dernière humiliatio­n à ce jour du PSG.

« Le 14 juillet, la Libération » Ce soir-là, le Paris de Landreau, Rothen et Hoarau s’était fait emporter par la tempête aveyronnai­se. Pourtant, tout avait mal commencé pour Rodez avec un but précoce de Traoré. « On a été rattrapés par la pression, se rappelle Grégory Ursule, le capitaine. Le PSG a voulu gérer, on a égalisé et après, c’était fini ! » « Rodez, c’était le Barça, assure le Parisien Makonda, entré en jeu à la 80e minute. Depuis le banc, j’étais assez impression­né. » Poussé en prolongati­ons, Paris finit par flancher dans les cinq dernières minutes, dans un stade Paul-Lignon, et ses 7000 spectateur­s, en fusion. « C’est comme si on avait joué au Maracana. C’était une période compliquée pour la ville, un peu en crise sociale et économique, se souvient Grégory Ursule. Tout le monde s’est lâché. C’était un 14 juillet, la Libération, ce que vous voulez ! » Avec la fameuse « magie de la Coupe », tous les espoirs sont permis pour Niort, ce mercredi soir, qui espère imiter les Ruthénois. Mais les Chamois le savent, ce PSG-là est rentré dans une autre dimension. La tâche s’annonce compliquée.

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La folie de Rodez a eu raison de Paris.

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