« Chanel, si beau avec cette fusée! »
Nous avons débriefé les 82 défilés de la Fashion Week avec le top modèle Noémie Lenoir
«Il y a une vraie énergie et beaucoup d’excentricité », lance d’emblée Noémie Lenoir, dont l’émission « Paris Fashion Week by Elle Girl » a été en partie tournée dans les ateliers de Wanda Nylon, la griffe parisienne qui attire les regards en ce moment. Dans les présentations des collections automne-hiver 2017-2018, pantalons cocon, manteaux en fourrure jaune oversized, vinyle et lurex filent un coup de jeune à la scène disco des années 1970. Les matières métallisées étincellent notamment chez Dries Van Noten, Balenciaga et Chanel. « Chanel, c’était tellement beau, avec cette fusée! », s’émerveille encore Noémie Lenoir. Au milieu de la nef du Grand Palais rebaptisée « centre de lancement N°5 », les silhouettes à l’inspiration spatiale imaginées par Karl Lagerfeld ont ébloui le top modèle. Clin d’oeil à la SF des sixties, la femme Chanel enfile des bottes à paillettes, s’emmitoufle dans des couvertures de survie matelassées et porte des robes du soir constellation.
Tables vs cages d’escalier
« Chaque designer a sa marque de fabrique », se réjouit Noémie Lenoir, et comment prédire les must have de l’hiver prochain quand « il suffit qu’une star s’empare d’une création pour que cette pièce fasse un carton »? « Au défilé Fenty pour Puma, où Rihanna présentait sa nouvelle collection, les mannequins défilaient sur les tables de la Bibliothèque nationale de France. » Que pense le top modèle de la polémique née d’un post Instagram qui montrait des mannequins attendre dans une cage d’escalier, dans le noir ? «C’est difficile de commenter, parce que je n’y étais pas. Mais lorsque j’ai commencé ma carrière, dans les années 1990, il n’était pas rare d’attendre pour un casting plusieurs heures dans une cage d’escalier. »