Quoi de neuf du côté des food trucks ?
«Les food trucks ne sont pas juste des camions à burgers, explique Kristin Frederick, fondatrice du Camion qui fume. C’est ce que j’ai choisi de servir à mes clients parce que je suis américaine. » Recettes africaines, empanadas… A chaque région du monde son food truck. « L’essentiel est d’être prêt à travailler 90 heures par semaine, dans le camion ou au téléphone pour démarcher et trouver un emplacement », poursuitelle en riant. S’ils se multiplient comme des petits pains, tous ne réussissent pas leur pari. « Chaque année, le parc de food trucks est renouvelé de moitié », constate Quentin Mirandi, créateur du moteur de recherche Track the Truck. Le succès du triporteur Cet été, attendez-vous à voir des vélos surmontés d’un « abri restaurant », les triporteurs. Selon Quentin Mirandi, « la carte est réduite puisque le véhicule transporte moins de produits que le food truck, véritable cuisine mobile. Mais il a l’avantage d’être plus propre et d’avoir une bonne image auprès des clients ». Les triporteurs proposent en général crêpes et salades, et sont conduits grâce au vélo du serveur qui s’abrite sous un parasol ou un auvent intégré au véhicule.
Le food truck en dur
« J’ai eu un peu de mal quand j’ai démarré en 2011 mais aujourd’hui, ça va. » Kristen Frederick possède désormais trois véhicules. Elle a ensuite créé un restaurant en dur en 2016. « En dehors du Camion qui fume, Cantine California a aussi ouvert son resto. Les produits sont de qualité, les camions beaux et propres. C’est pour ça que ça marche », souligne Quentin Mirandi.