Avec Smoovengo, le Vélib’ entame un nouveau cycle
L’entreprise a dévoilé son concept du vélo en libre-service
Le Vélib’ est mort, vive le Vélib’. Smoovengo, qui a définitivement remporté, le 4 mai, le marché des Vélib’ face à JCDecaux, a présenté, mercredi, son concept du vélo en libre-service.
Plus pratiques et écolos. Le design du Vélib’ deuxième génération doit être étudié par le syndicat Vélib’ métropole et validé par les architectes des bâtiments de France. Un tiers des 20 000 deux-roues prévus seront électriques. Les utilisateurs pourront recharger leur smartphone grâce au port USB intégré au guidon. Cet outil permettra de régler l’abonnement, le GPS et de repérer des circuits touristiques ainsi que des voies sécurisées grâce à une connexion Bluetooth. Autre innovation, la « fourche cadenas » du Vélib’, qui vise à « doubler la capacité d’accueil des stations et porter cette dernière à 50 000 places », assure Laurent Mercat, président de Smoove.
Transition en douceur. Tous les abonnements annuels iront jusqu’au bout de leur durée initiale. Mais le tarif, inchangé depuis 2007, va subir une hausse d’un montant inconnu à ce jour. Si rien n’oblige Laurent Mercat à reprendre les 315 employés de Cyclocity, en charge de l’entretien des Vélib’, « les futurs salariés dépendront de la convention liée aux cycles et non pas à celle des articles de sport, comme c’est le cas avec le groupe JCDecaux », a-t-il assuré. Le mobilier urbain – stations et vélos – sera remplacé dans son intégralité et ce, à partir d’octobre.
Soixante villes ouvertes au Vélib’. Marie-Pierre de la Gontrie, présidente du syndicat Autolib’ et Vélib’ Métropole, a fait mention de « 60 villes intéressées » par le nouveau service Vélib’. Des aides financières pourront leur être apportées. Mercredi, aucune allusion n’a été faite sur le devenir des Vélib’ parisiens de première génération.
« Soixante villes sont intéressées par le nouveau service Vélib’. » Marie-Pierre de la Gontrie, Autolib’ et Véli’ Métropole