Les transports mettent Paris 2024 sur de bons rails
Les transports, l’un des points forts de la candidature parisienne
Toi qui es dans une rame de métro bondée, toi qui viens de rater ton bus, toi qui pestes contre le retard de ton train, sache que tu voyages avec « le meilleur réseau de transport au monde ». C’est en tout cas ce qu’affirme Valérie Pécresse, présidente de la région et du syndicat des transports d’Ile-de-France. Paris 2024, qui bataille avec Los Angeles pour obtenir l’organisation des Jeux olympiques, a d’ailleurs fait du réseau actuel – 14 lignes de métro, 13 de train, 1500 de bus, 8 de tram – et à venir, un atout de sa candidature. Qui est actuellement étudiée par la commission d’évaluation du comité international olympique (CIO). Les déplacements lors des JO de Rio, en 2016, restent en effet « un cauchemar, souligne un membre proche du dossier parisien. On s’est dit que le CIO allait, pour la prochaine attribution, se dire : “Plus jamais ça”. » C’est pourquoi Valérie Pécresse a avancé : « Tous les sites olympiques seront accessibles en transports en commun et sont à moins de 45 min du centre de Paris. » La candidature parisienne fait même le pari que 100 % des spectateurs des Jeux se rendront sur les sites olympiques en transports en commun. Le CIO veut des Jeux écolos? OK, le Stif annonce que « en 2024, plus aucun bus ne roulera au diesel à Paris, dans la petite couronne ou en grande couronne. Tous les sites seront desservis par des transports non polluants. » Et Valérie Pécresse de promettre en outre qu’à cette date, « tous les trains et RER seront neufs ou rénovés. Il y aura le Wi-Fi, la 4G, plus de ticket, mais une validation par son smartphone, sa carte de crédit… » Projets « convaincants » Jugés « convaincants » par la Commission d’évaluation du CIO présente à Los Angeles la semaine dernière, ces projets le seront-ils aux yeux des usagers franciliens ? « Les Jeux, c’est l’assurance que l’Etat va tenir son engagement financier pour la régénération des transports », affirme Valérie Pécresse. Revers de la médaille, c’est aussi l’assurance de travaux pendant les sept prochaines années.