20 Minutes (Paris)

Johnny Depp, capitaine aimé des moussaillo­ns

- Caroline Vié

La saga « Pirates des Caraïbes » repart à l’abordage des salles obscures pour de nouvelles aventures. La Vengeance de Salazar, réalisé par Joachim Rønning et Espen Sandberg (Bandidas), renoue avec l’essence même du premier volet inspiré de la géniale attraction des parcs Disney. Johnny Depp, toujours aussi truculent en Jack Sparrow, retrouve son ennemi juré incarné par Geoffrey Rush. De nouveaux venus font souffler une brise rafraîchis­sante sur l’histoire : Javier Bardem en flibustier fantôme revanchard veut la peau de Sparrow, tandis que deux jeunes gens charismati­ques, Brenton Thwaites et Kaya Scodelario, parviennen­t à tomber amoureux au milieu de ces vieux briscards. Un acteur instinctif Tous ont adoré jouer avec Johnny Depp. « On ne peut jamais prédire ce qu’il va faire dans une prise. Cela pourrait être effrayant pour ses partenaire­s, mais il vous tire vers le haut en vous forçant à improviser! » raconte Brenton Thwaites. La complicité entre les deux est palpable et on sent le plaisir qu’ils ont pris à échanger des répliques savoureuse­s. Kaya Scodelario a été séduite par le profession­nalisme de Depp comme par sa gentilless­e. « Dès qu’il plonge dans son personnage, il se laisse emporter », se souvient-elle. Evidemment, ce coquin de Sparrow ne peut s’empêcher de tourner autour de la belle. Même Javier Bardem, qui n’a plus rien à prouver, s’esbaudit devant les qualités de son camarade. « Cela m’était difficile de ne pas devenir un simple spectateur pendant les scènes que nous avions ensemble, car il est à l’apogée de son art », compliment­e l’acteur. Leurs passes d’armes sont l’un des atouts qui refont aimer les « Pirates des Caraïbes ».

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