Solidays forge les souvenirs
Pour fêter les 18 ans de l’événement, des festivaliers racontent leurs plus belles anecdotes
Le festival Solidays fête son 18e anniversaire ce week-end. Né pour alerter sur l’épidémie de sida et recueillir des fonds pour organiser la lutte, le festival a été pour beaucoup leur premier en plein air sans parents ou grand-frère. Nous avons recueilli des témoignages de ces premières fois. Saurez-vous associer à chaque anecdote sa fin ?
Elodie. « J’y suis allé avec mes deux meilleures copines. On était super excitées et on voulait commencer par le saut à l’élastique. Mais, dans la queue, une de mes copines a été malade et l’autre l’a accompagnée aux toilettes. Je les ai cherchées partout pendant quatre heures. Et à ce moment-là… »
VMohammed. « Je suis allé plusieurs fois à Solidays pour accompagner mes potes, mais je n’ai jamais trop aimé la programmation. Je suis plutôt metal ou rock un peu bourrin. Cette année-là, tous mes potes voulaient voir Christine and The Queens, alors j’ai fait exprès de les perdre et je suis allé à un stand pour draguer. Et à ce moment-là… »
Bertrand. « Je n’ai raté aucune édition pendant dix ans, je suis un expert. Mais je suis aussi devenu un peu un vieux con parce que j’ai plein d’anecdotes que je raconte tout le temps. L’an dernier, je suis tombé sur un mec pire que moi. On s’échangeait nos souvenirs d’anciens combattants sans écouter le concert. Et à ce moment-là… »
Fin 1. « …je me suis rendu compte qu’un mec filmait tout depuis le début pour la Web TV du festival, ou un truc comme ça. J’ai un pote qui a vu la vidéo en ligne et qui l’a partagée avec tous nos amis. On me la ressort tout le temps. Pour eux, c’est devenu la vidéo qui résume le mieux ma personnalité aux yeux de mes amis. »
Fin 2. « …je me suis évanoui(e). Il faisait hyper chaud. Je me suis réveillé(e) sous la tente des pompiers. Je me suis vite senti(e) mieux, mais j’ai préféré rester parce qu’il y avait une ambiance géniale. Au final, je n’ai vu presque aucun concert, mais j’ai trouvé ma vocation puisque, depuis, je fais des études de médecine. »
Fin 3. « …je me suis retrouvé nez à nez avec ma mère! J’ignorais qu’elle était au festival. Au début, j’étais plutôt en colère. Elle m’a expliqué(e) qu’elle était curieuse, qu’elle n’était jamais allée dans un festival. On a discuté de ce qu’elle écoutait comme musique dans sa jeunesse, j’ai appris plein de trucs sur sa vie. Je suis encore ému(e) quand j’y repense. »