Une femme élue au perchoir ?
Outre François de Rugy, deux députées LREM briguent la présidence de l’Assemblée
Après avoir élu, samedi, Richard Ferrand chef de leur groupe parlementaire, les députés LREM se sont penchés sur les candidats « au perchoir » (le siège du président de l’Assemblée, qui sera attribué mardi). 20 Minutes revient sur le profil des trois prétendants à la succession du socialiste Claude Bartolone.
François de Rugy. Le député de la 1re circonscription de Loire-Atlantique a claqué la porte d’EELV en août 2015 et s’est rapproché du Parti socialiste. Candidat à la primaire du PS, il n’a pas soutenu Benoît Hamon à la présidentielle et a rallié Emmanuel Macron. Il préside le Parti écologiste depuis septembre 2015. Point fort : son expérience de député (il est élu depuis 2007) et le fait qu’il a été nommé en 2016 viceprésident de l’Assemblée. Point faible : lundi, le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, a jugé que le choix d’une femme pour le perchoir serait « un symbole fort ».
Brigitte Bourguignon. Elue députée en 2012 sous l’étiquette PS dans la 6e circonscription du Pas-de-Calais, ancienne adjointe au maire de Boulogne-sur-Mer, Brigitte Bourguignon a rejoint Emmanuel Macron durant l’entre-deux-tours, avant d’être investie par LREM pour les législatives. Elle propose, entre autres, de réformer l’organisation de l’Assemblée et de rendre le travail parlementaire plus compréhensible pour les citoyens. Point fort : vingt ans d’expérience au centre d’action sociale de Boulogne-sur-Mer. Point faible : sa faible notoriété.
Sophie Errante. Maire de La Chapelle-Heulin (Loire-Atlantique) entre 2008 et 2014, Sophie Errante a été élue députée PS dans la 10e circonscription de Loire-Atlantique en 2012, avant de rejoindre LREM en 2017. Cette cheffe d’entreprise a notamment travaillé à l’Assemblée sur les questions de simplification de la vie des entreprises. Point fort : une première expérience parlementaire et sa connaissance du secteur privé. Point faible : La députée est, comme Brigitte Bourguignon, quasi inconnue dans le paysage politique national.