20 Minutes (Paris)

La France fait tomber la Biélorussi­e (2-1) et sera de la partie au Mondial en Russie

Les Bleus, vainqueurs de la Biélorussi­e (2-1), seront au Mondial

- Nicolas Camus et Julien Laloye

Contrat rempli. L’équipe de France s’est qualifiée pour la Coupe du monde en battant la Biélorussi­e (2-1), mardi soir, au Stade de France. On n’en attendait pas moins d’elle, étant donné le pedigree de l’adversaire et la situation favorable dans laquelle elle se trouvait au début de la soirée. D’ailleurs, les Bleus auraient même pu perdre, sans que ça change quoi que ce soit, après la défaite de la Suède aux Pays-Bas (2-0). Mais franchemen­t, ça aurait été fâcheux pour tout le monde de valider son ticket de cette manière. Et l’élan qui accompagne les Français après ces deux dernières victoires constitue une bonne base de travail. Ça tombe bien, il y en a pas mal, encore, pour prétendre à quelque chose en Russie, à l’été 2018.

Qualifiés au petit trot. Se qualifier, c’est bien, mais le faire en sortant premier de son groupe (ce qui n’était plus arrivé depuis 2005, au passage), après une dernière belle victoire contre la Biélorussi­e, c’est encore mieux. Contrat à moitié rempli pour l’équipe de France, qui n’a pas su emballer complèteme­nt ce match, mardi soir, alors qu’elle avait réussi à faire le break autour de la demi-heure de jeu. Le reste ? Beaucoup d’imprécisio­ns devant, quelques trous d’air derrière, et un but encaissé qui fait tache, quand même (44e). L’impression finale est mitigée, mais on aura le temps d’en reparler après une bonne fête bien méritée.

Les GG flingueurs ne lâchent rien. Les jeunes chiens fous aboient, de Martial à Mbappé, mais la caravane des GG continue de passer avec sérénité. Personne n’a trouvé mieux, encore, que l’associatio­n Giroud-Griezmann en Bleu. Le premier a créé un chantier pas possible dans la défense biélorusse, disputant tous les ballons possibles avec n’importe quelle partie du corps, jusqu’à marquer du tibia sans le faire exprès (31e). Le second n’a pas raté le face-à-face avec Chernik qui a libéré les esprits (27e). Voilà qui nous fait 44 buts à eux deux en sélection, dont 28 pour le seul Giroud, qui n’est plus qu’à six longueurs de Trezeguet. Oui Trezeguet.

On n’est pas beaucoup plus avancé, hein DD ? C’était tout l’enjeu de ces deux dernières années, au-delà de la qualificat­ion. Comment faire progresser le finaliste de l’Euro 2016, pour le transforme­r en vainqueur du Mondial 2018 ? On cherche encore. Et ce n’est pas une question de matériel. Lors de France-Portugal, Mbappé était encore en formation et Dembélé même pas dans les 30… Pourtant, les Bleus n’ont pas amélioré leur expression collective d’un pouce, et aucune autre certitude que l’efficacité de son duo d’attaque n’est venue garnir son baluchon avant la campagne de Russie. Il reste encore huit mois? Ça passe vite, huit mois.

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