20 Minutes (Paris)

Où se pinter à Paname, la nuit

Ma sélection des trois meilleurs bars à gnôle, pour oublier mes emmerdemen­ts

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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, dixit mon amie Trish. N’empêche, pour les New-Yorkaises égarées à Paris, voici mes conseils pour noyer votre crise existentie­lle dans la ville du vin rouge.

Mama Shelter (20e). Comme tout touriste égaré, je commence par un hôtel branché du 20e arrondisse­ment. On y retrouve un restaurant et un grand bar. Avec sa lumière tamisée et son style élégant, le Mama Shelter me donne l’impression de m’être fait embarquer par cette bourge d’avocate de Jeri Hogarth dans un ces bars de l’Upper East Side (le cauchemar). Je me suis installée au bar avec l’envie d’un verre de Jack Daniel’s, ignorant le « Vous ne préfériez pas un cocktail pour commencer, Madame ? » Commencer quoi ? Faut aussi y aller par étapes pour se taper un Jack? Les Parisiens…

Maison Sage (3e). Cette espèce de loft renferme un bar, mais aussi une scène de musique et un coin pour se faire tatouer. Je m’installe au bar à cocktails où on m’apprend que je peux commander des tapas. Il y a de grandes chances pour que je sois au paradis. Enfin presque… Le délire du bar, c’est aussi de faire venir des artistes pas connus. L’idée est louable mais, désolée, le rock dans votre langue, ça passe en étant bourré, sinon ça donne envie de se purifier à l’eau de Javel. Je fuis.

Badaboum (11e). A l’intérieur, trois ambiances. Classe et tranquille au rezde-chaussée : très peu pour moi. Dans une autre salle, les humains présents se déchaînent sur de l’électro. J’en profite pour me prendre un cocktail. A l’étage, la musique y est plus facile (le politiquem­ent correct pour « beauf »), mais l’ambiance chaleureus­e me plaît. Le plus de cet endroit : les vestiaires sont gratuits. Vous pouvez donc y laisser votre dignité sans débourser un euro.

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