Un phénomène de film surnaturel
« Ghostbusters » crée la surprise en 1984
Indiana Jones terrassé par les chasseurs de fantômes. A l’été 1984, au box-office américain, Ghostbusters crée la surprise en s’imposant devant la nouvelle aventure de l’archéologue parti découvrir Le Temple maudit. Deux cents millions de dollars de recettes engrangés : un succès monstrueux pour cette comédie fantastique signée Ivan Reitman. L’histoire se passe à New York et met en scène trois copains experts en surnaturel qui traquent les esprits frappeurs et autres ectoplasmes. Le résultat, que l’on découvrira l’hiver dans les salles françaises, sous le titre SOS Fantômes, fait (un peu) frissonner et (beaucoup) marrer. De l’autre côté de l’Atlantique, ces « Ghostbusters » deviennent un phénomène de société. Les combinaisons beiges emblématiques que revêtent les héros du film figurent parmi les meilleures ventes de déguisements pour Halloween. La chanson du générique, interprétée par Ray Parker Jr., est omniprésente à la radio et caracole en tête des charts américains. L’emblème du film, un logo créé par le dessinateur Michael Gross composé d’un fantôme blanchâtre rigolo piégé dans un panneau rouge circulaire, d’ores et déjà devenu culte, se décline sur tous les produits dérivés. Le public tricolore succombera-t-il à la folie SOS Fantômes ? Réponse à partir du 12 décembre, date à laquelle le film débarquera dans les salles obscures de l’Hexagone.