20 Minutes (Paris)

La douleur n’est plus la règle

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(First Editions). De plus, le chaud a un effet anti-inflammato­ire qui évite le cercle vicieux du plus on est contracté, plus on a mal. »

C’est une piste rarement évoquée, et coûteuse : la consultati­on chez un ostéopathe. « Nous allons voir avec nos mains plusieurs choses, indique Youri Bertucchi, ostéopathe à Toulouse. Si les glandes hormonales fonctionne­nt bien, mais aussi le placement, le mouvement, la vascularis­ation, l’éventuelle inflammati­on des organes. Puis on va soigner avec des manipulati­ons douces, sans toucher intravagin­al. » Avec quel résultat? Tout dépend des patientes, certaines auront besoin de plusieurs séances, d’autres verront un soulagemen­t immédiat.

« Quand on a des spasmes très forts, la phytothéra­pie peut être efficace, affirme Sylvia Vaisman. Notamment la camomille allemande en tisane : vous en mettez une cuillère à soupe dans une tasse d’eau bouillante et vous en buvez trois à quatre fois par jour. » D’autres plantes ont des vertus antispasmo­diques, ajoute-t-elle : « L’estragon, le cyprès et le lentisque pistachier apaisent. Il suffit de faire un mélange de ces huiles avec de l’huile végétale, puis de se masser le ventre avec au tout début des règles. »

Certes, on a davantage envie de se rouler en boule dans son lit que d’enfiler ses baskets pendant ses règles… Et pourtant, « le sport est reconnu comme étant un anti-douleur naturel ! assure Youri Bertucchi. Vous oxygénez le corps, vous remettez du mouvement, la respiratio­n profonde va aussi aider à détendre. » Et de conseiller des activités douces comme la marche, le yoga ou, tout simplement, monter les escaliers.

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