Une vie, ça ne tient parfois qu’à une appli
les défibrillateurs et alerte des sauveteurs bénévoles – surnommés « Bons Samaritains » – qu’une personne fait un arrêt cardiaque à proximité. « Lorsqu’un opérateur du 18 est averti d’un malaise de ce type, il envoie une équipe de secours sur place et ouvre l’application pour voir si un volontaire se trouve dans un rayon de 500 m », explique Valerian Fuet, l’un des porte-parole de la BSPP. L’idée est née d’un constat simple : chaque année en France, entre 40 000 et 50 000 personnes sont victimes d’arrêt cardiaque avec un taux de mortalité de plus de 90 %. Car chaque minute qui passe diminue les chances de survie de 10 %. C’est en partant de ce même constat que l’association Sauv Life a lancé, mardi dans la capitale, une application du même nom qui fonctionne selon le même principe de géolocalisation des sauveteurs bénévoles. Le président de Sauv Life, le Dr Lionel Lamhaut, se défend de tout doublon, voire concurrence, avec l’appli de la BSPP. Au contraire, « nous réfléchissons à ce que les deux plateformes soient interconnectées ». En clair : que les pompiers puissent entrer en relation avec les bénévoles de Sauv Life et ceux de Staying Alive. Lionel Lamhaut espère surtout que l’application sera utilisée en dehors de l’Ile-de-France. Jusqu’à présent, 15 000 secouristes parisiens se sont inscrits sur Staying Alive. Sauv Life a quant à elle recensé 5 600 volontaires.