Les Olympiques ont la flamme

individualités offensives de l’OL ont, par contre, typiquement le profil pour briller dans ces rendez-vous. Memphis Depay et surtout Mariano Diaz n’ont jamais autant régalé cette saison que lors du 8e de finale aller contre Villarreal (3-1). Que ce soit avec l’Ajax ou avec l’OL, Bertrand Traoré est, depuis l’été 2016, décisif dans 57 % de ses matchs en Europe, contre 41 % en championnat. Tout sauf un hasard. Vainqueurs dans la douleur de leur premier match en L1 depuis sept journées, dimanche face à Caen (1-0), les Lyonnais sont à l’arrêt sur tous les plans. Trop souvent coupé en deux, privé de son meilleur joueur Nabil Fekir, ce Lyon-là n’est plus que l’ombre du séduisant ex-dauphin du PSG, en janvier. L’OM fait encore moins tourner ses cadres (seulement 14 joueurs ont disputé plus de 1500 minutes de jeu cette saison, contre 15 à Lyon), mais mérite bien collectivement ses cinq points d’avance sur l’OL en championnat.

De nombreux jeunes joueurs de l’OL (Mariano, Ndombele, Aouar, Mendy…) sont inexpérimentés en Coupe d’Europe, mais des éléments comme Anthony Lopes et Jordan Ferri ont déjà connu un quart de finale de Ligue Europa contre la Juventus, en 2014, puis une demi-finale la saison passée face à l’Ajax. Et surtout, Lyon peut se vanter d’avoir enchaîné 21 qualifications européennes de rang. Face à ce vécu de club, même la Ligue de champions 2013 de Luiz Gustavo et la Ligue Europa 2016 d’Adil Rami ne peuvent pas rivaliser à Marseille.