20 Minutes (Paris)

S’engager, c’est vivre une aventure

EMPLOI L’armée de Terre recrute toute l’année et recherche entre autres des profils Bac et Bac+2

- Nadège Folliot 20 Minutes Production

P our les uns, c’est une vocation. Pour les autres, c’est l’aboutissem­ent d’une longue réflexion. Dans les deux cas, s’engager dans l’armée de Terre n’est jamais une orientatio­n anodine. « Personne ne prépare les jeunes à entrer dans cette voie confirme le capitaine François, responsabl­e du recrutemen­t des sousoffici­ers. S’engager, c’est vivre une aventure qui n’existe pas dans le civil. C’est servir son pays et découvrir une seconde famille. » L’armée de Terre est aujourd’hui le quatrième recruteur de France, et même le numéro un pour les premiers emplois. Avec notamment de belles opportunit­és de carrière offertes aux jeunes disposant déjà d’un premier diplôme (bac ou bac+2). « Nous essayons de faire en sorte que le candidat s’oriente vers la spécialité qui l’intéresse » précise le lieutenant­colonel Dosseur, chef du bureau marketing de la sous-direction au recrutemen­t.

Des métiers de haut niveau

Pour les jeunes diplômés, la vie de soldat débute par une formation générale, comme celle dispensée par l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active, à Saint-Maixent (NouvelleAq­uitaine). « Pendant huit mois, le jeune suivra une formation commune à tous les sous-officiers. Il s’agit de le préparer à exercer comme chef de groupe, c’est-à-dire à commander dix personnes. Mais aussi à maîtriser le maniement d’une arme » explique le capitaine François. Passée cette première étape, il sera formé à une spécialité dans une école d’applicatio­n. « A l’école de cavalerie de Saumur, nous formons 60 lieutenant­s chaque année », explique le colonel Boüault, directeur des études et de la prospectiv­e de l’école. « Les officiers apprennent à devenir chefs de peloton, les sous-officiers adjoints du chef de peloton ou chefs de char… Ces personnes partagent l’esprit d’initiative, le goût de l’action et un attrait pour les nouvelles technologi­es. »

Préparer l’après

Cette formation permet au soldat d’être opérationn­el, de gravir les échelons, mais aussi de préparer un possible retour dans le civil. « Nous formons des personnes qui sont loyales, qui font preuve de leadership, et qui ont le sens du collectif » précise le lieutenant-colonel Dosseur. « Ces qualités sont appréciées par les entreprise­s. » S’engager, c’est (aussi) s’orienter.

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