Le ballon de Paris retrouve le souffle
en effet, Airparif est partenaire de l’initiative. En journée, la qualité de l’air fournie en temps réel par l’association est indiquée sur le ballon grâce à une ceinture de LED sous forme de pictogrammes de monuments parisiens ou de Paris. « Les voitures, par exemple, représentent les niveaux de pollution enregistrés à proximité du trafic », explique Amélie Fritz, responsable communication d’Airparif. A la tombée de la nuit, le ballon s’éclaire d’une certaine couleur, en fonction du niveau global de pollution au coeur de Paris. « Il y a cinq niveaux, reprend Amélie Fritz. Vert foncé pour une pollution très faible, vert clair pour une faiblesse moins importante, jaune pour moyen, orange fort et rouge très fort. » Sur le ballon, de nouveaux instruments de mesure inédits ont complété le dispositif existant. L’ozone, situé à 300 m du sol, est désormais étudié en temps réel. « Cette substance reste l’un des grands polluants de l’atmosphère », détaille Jérôme Giocomoni. Installée à bord du ballon, la technologie Lidar – envoi d’un faisceau laser dont on mesure le temps entre l’émission et la détection – permettra d’établir une cartographie 3D des particules fines du ciel de la capitale. Des start-up de l’air pourront aussi se servir de la plateforme d’expérimentation du ballon en collaboration avec le CNRS. Si la météo le permet, les vols d’essai recommenceront cette semaine, auquel cas des vols en réalité virtuelle seront proposés aux visiteurs. Le tarif s’élève à 12 € pour les adultes, 6 € pour les enfants de moins de 12 ans, gratuit pour les Parisiens âgés de moins de 12 ans et accompagnés d’un adulte.