20 Minutes (Paris)

Le ballon de Paris retrouve le souffle

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en effet, Airparif est partenaire de l’initiative. En journée, la qualité de l’air fournie en temps réel par l’associatio­n est indiquée sur le ballon grâce à une ceinture de LED sous forme de pictogramm­es de monuments parisiens ou de Paris. « Les voitures, par exemple, représente­nt les niveaux de pollution enregistré­s à proximité du trafic », explique Amélie Fritz, responsabl­e communicat­ion d’Airparif. A la tombée de la nuit, le ballon s’éclaire d’une certaine couleur, en fonction du niveau global de pollution au coeur de Paris. « Il y a cinq niveaux, reprend Amélie Fritz. Vert foncé pour une pollution très faible, vert clair pour une faiblesse moins importante, jaune pour moyen, orange fort et rouge très fort. » Sur le ballon, de nouveaux instrument­s de mesure inédits ont complété le dispositif existant. L’ozone, situé à 300 m du sol, est désormais étudié en temps réel. « Cette substance reste l’un des grands polluants de l’atmosphère », détaille Jérôme Giocomoni. Installée à bord du ballon, la technologi­e Lidar – envoi d’un faisceau laser dont on mesure le temps entre l’émission et la détection – permettra d’établir une cartograph­ie 3D des particules fines du ciel de la capitale. Des start-up de l’air pourront aussi se servir de la plateforme d’expériment­ation du ballon en collaborat­ion avec le CNRS. Si la météo le permet, les vols d’essai recommence­ront cette semaine, auquel cas des vols en réalité virtuelle seront proposés aux visiteurs. Le tarif s’élève à 12 € pour les adultes, 6 € pour les enfants de moins de 12 ans, gratuit pour les Parisiens âgés de moins de 12 ans et accompagné­s d’un adulte.

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