Vous reprendrez bien un peu de burger
Gastronomie « 20 Minutes » a invité une de ses lectrices à savourer un mets sacré champion de France
Il y a foule devant le food-truck de Nicolas Willaume, à Codolet (Gard). Et pour cause : tout le monde veut goûter au fameux Childhood, qui a permis à ce chef, ancien pâtissier, de remporter le trophée de meilleur burger de France 2018. Comme on avait nous aussi hâte de s’en mettre plein les doigts, on a invité dans les restaurants, j’en raffole ! » Tandis que Nicolas Willaume s’affaire, la discussion s’engage avec une Caroline les yeux rivés sur les pains aux noisettes torréfiées qui sortent du four. « Combien de temps fautil pour mettre au point une recette comme celle-là ? » « Environ deux semaines, confie le chef. Mais je ne me lance pas à l’arrache, j’ai une idée au départ, je peaufine les associa- tions. Puis je fais goûter à mes amis, ma copine, mes parents. Un ami, qui travaille dans un restaurant étoilé, m’a conseillé, aussi. » Et « oui », ajoute-t-il, on peut tenter de faire un Childhood chez soi. « Il n’y a rien de compliqué, ce sont l’assaisonnement et les ingrédients qui font tout. » Un pain bun agrémenté de noisettes concassées et torréfiées, des champignons de Paris sautés, des oignons rouges, des lamelles de Beaufort, de la mâche, de l’ail, du persil, du sel, du poivre… et un steak frais, tartiné de moutarde à l’ancienne. Le combo gagnant. Arrive l’heure de la dégustation. Caroline déballe le burger. Et les premiers compliments fusent. « Mmm ! » lancet-elle. « C’est vraiment très, très, bon. Les petites noisettes torréfiées sur le dessus du pain, ça fait tout, c’est parfait. Le pain est très bon, la cuisson du steak idéale ! » « Merci ! » sourit Nicolas Willaume, qui s’est fait dévaliser de tous ses Childhood à l’heure du déjeuner. « C’est un vrai repas ! » reprend la jeune femme, conquise par ce burger qui est un formidable coup d’accélérateur pour le Gardois. Il fera partie du jury du meilleur burger de France, l’année prochaine. « Et l’année d’après, je retente ma chance », lance-t-il. Avant peut-être, un jour, de quitter son food-truck pour quatre murs et un toit.
« Ce sont l’assaisonnement et les ingrédients qui font tout. »