« J’ai un Minitel, des calendriers de 1976 et des affiches de Robert Hue »

De nombreux lecteurs de 20 Minutes ont concédé avoir du mal à faire le vide dans leurs armoires et placards. « Je garde beaucoup de choses “au cas où”, raconte l’un d’entre eux. Bilan, à la maison, j’ai un Minitel, des calendriers de La Poste de 1976 à 1981 et des affiches de Robert Hue.» «Il est difficile, voire impossible de nous séparer de certaines choses, utiles ou non, mais qui nous rassurent, abonde une internaute. Nos madeleines de Proust, en somme. »

Pour Caroline, cette tendance se justifie par une volonté de faire des économies : « Je stocke les vêtements et les jouets de mes enfants en pensant que je les revendrai sur Internet. Mais comme je n’ai pas le temps de faire des annonces ou que celles-ci ne marchent pas trop, mes armoires restent très pleines ! » Eno, lui, n’en peut plus d’entendre sa mère dire «Ça peut toujours servir. Résultat : des vieux plats ayant mon âge, un fer à repasser plus vieux qu’Hérode, des bouts de corde… et tout un foutoir qui ne sert à rien!»

Certains font de gros efforts pour lutter contre cette tendance, à l’instar de Magali : «La découverte de la méthode Konmari [développée par une consultante en rangement japonaise] et mes déménagements successifs m’ont appris lentement à me défaire du matériel sans regrets.» Myriam, elle, ne jure que par cette maxime : « Le luxe, c’est l’espace. » D.B.