Les jeunes préfèrent l’armée de l’air
L’armée de l’air va recruter jusqu’à 3200 personnes par an jusqu’à 2020
« L’armée de l’air est l’armée préférée des jeunes », annonce fièrement le chef du bureau recrutement. Et c’est ce que l’on perçoit dans la vision de Kevin, Caporal-chef dans le domaine de la défense sol/air, qui savait déjà à 18 ans qu’il voulait s’engager dans l’armée. Après un BEP mécanique, il se rend alors dans un CIRFA (Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées) où on lui présente la défense sol/air. « Et là ça a été une évidence ! » explique t-il. « Le fait de protéger la nation, de partir en opération extérieure et d’exercer un métier unique, que tout le monde n’est pas en mesure de faire, m’a tout de suite séduit » poursuit-il. Voyager en France comme à l’étranger, manipuler des armes fait en effet partie du quotidien de ces militaires qui préparent les systèmes d’armes, les entretiennent, les manipulent… « Il faut être rigoureux » insiste Kevin.
Un métier complet
Leur journée ne se limite pas à cela. Les militaires de cette spécialité font beaucoup de sport pour maintenir leur condition physique afin d’être opérationnels lors des interventions et s’entrainent beaucoup, à la fois sur les armes mais aussi sur des cas concrets. Kevin est d’ailleurs devenu instructeur depuis peu. C’est aussi l’avantage de travailler dans l’armée de l’air : « on peut évoluer et prendre davantage de responsabilités grâce à des passerelles et des concours en interne » explique t-il. Autre élément qui lui permet d’être heureux dans son travail, c’est la très bonne ambiance qui règne dans cette spécialité. L’esprit de cohésion, c’est aussi ce qui plait au Sergent Grégory, qui a rejoint l’armée de l’air en tant que technicien en support de télécommunication au sein du Centre Interarmées des Réseaux d’Infrastructure et des Systèmes d’information à Tours. Il intervient sur le département pour résoudre les pannes informatiques et téléphoniques. « On est là pour rendre service, pour aider les équipes » explique t-il. L’entraide est au coeur de cette section : « Jamais on ne laisse seul un collègue qui rencontre des difficultés sur une panne », précise t-il. Mais résoudre tous les jours des problèmes, ce n’est pas un peu redondant ? « Absolument pas, assure t-il, je n’ai aucune routine ici. On apprend sans cesse, rien n’est jamais acquis, c’est ce que j’aime dans mon métier ». Pour cet amoureux des nouvelles technologies, exercer dans un tel environnement est très stimulant : « On travaille sur des systèmes confidentiels, on suit l’évolution technologique, bref, on est toujours à la pointe. »