Dans « Alita, Battle Angel », Rosa Salazar est aux anges
La comédienne américaine tient le premier rôle d’«Alita, Battle Angel»
Rosa Salazar, vue dans la saga «Le Labyrinthe», est la révélation d’Alita, Battle Angel de Robert Rodriguez, tant elle émeut et étonne en gamine cyborg et amnésique en quête de son passé. « Je me reconnais à fond dans le côté rebelle d’Alita », raconte la comédienne, pourtant âgée de 33 ans. L’héroïne du film ne se laisse pas marcher sur les pieds, ni dicter sa conduite par le savant qui lui a redonné vie (Christoph Waltz). Et l’actrice semble habitée par la même passion que celle qui anime son personnage.
« Repousser mes limites »
La comédienne américaine s’est pliée à un entraînement draconien pour s’initier aux arts martiaux, mais ce n’est pas l’aspect physique qui l’a le plus marquée. «Cela m’a appris à repousser mes limites, ce qui est aussi l’histoire d’Alita, insiste-t-elle. On la voit mûrir tout au long du film, passer d’adolescente curieuse et parfois boudeuse à une femme fière de ce qu’elle est. » La transformation du personnage, qui obtient un corps robotique plus perfectionné au milieu du film, témoigne de cette évolution. «Incarner Alita tenait de la danse tant son langage corporel est important», précise l’actrice. En recouvrant la mémoire, Alita découvre l’amour et redéfinit ses objectifs dans un monde violent. «Le réalisateur Robert Rodriguez et le producteur James Cameron tenaient essentiellement à ce qu’elle ne soit pas une coquille vide, explique Rosa Salazar. Le côté féministe du récit m’a séduite, car j’aime l’idée que des gamines puissent s’identifier à cette fille forte. J’aurais aimé voir ce type de personnage quand j’étais enfant. » L’héroïne est tout aussi capable de tenir tête à des robots dangereux qu’à son père adoptif. Cela ne l’empêche pas d’avoir un coeur. «Robert Rodriguez m’avait promis qu’on reconnaîtrait ma performance malgré la technique de la capture de mouvements, révèle Rosa Salazar. Et il a tenu parole. »