Face à Séville (3-3), Rennes commet trop de bêtises
Malgré deux buts d’avance, le Stade Rennais n’a pu faire mieux que 3-3 face au Betis, en 16e de finale aller de la Ligue Europa
Une ambiance et une rencontre de dingue. Et à la fin, beaucoup de déception. Le Stade Rennais et le Betis ont offert un joli spectacle (3-3), jeudi soir au Roazhon Park, en 16e de finale aller de la Ligue Europa. Menant au score tout le match, les Bretons ont craqué en toute fin de match sur un but de Lainez, qui permet aux Sévillans de repartir de Bretagne avec un très bon nul en vue du match retour, dans une semaine en Andalousie.
Un début de rencontre canon
« Faites parler la poudre », disait la banderole déployée par le Roazhon Celtic Kop. Les Rennais ont bien entendu le message de leurs supporters, et il ne leur a pas fallu longtemps pour faire chavirer de bonheur tout le stade. A peine deux minutes de jeu, et Hunou reprenait un centre à ras de terre de Zeffane. Sept minutes plus tard, le coup franc de Ben Arfa était repoussé sur la barre par le gardien espagnol. Sur le corner suivant, les Bretons enfonçaient le clou de manière un peu chanceuse, le pauvre Garcia marquant contre son camp.
Un duel d’anciens Parisiens
Ben Arfa d’un côté, Lo Celso de l’autre. Plutôt habitués à cirer le banc parisien la saison dernière, les deux joueurs ont quitté la capitale cet été pour gagner du temps de jeu. Adversaires d’un soir, ils se sont illustrés jeudi soir. Le milieu argentin a d’abord permis à son équipe de réduire l’écart d’une frappe un peu chanceuse (32e). Alors que les Sévillans étaient tout proches d’égaliser, les Bretons ont obtenu un penalty, après une faute de Guardado sur Sarr. Ben Arfa n’a pas tremblé et a pris à contre-pied le gardien adverse, juste avant le repos.
Une série de blessés
Rennes, qui avait déjà perdu Siebatcheu dimanche, va avoir du monde à l’infirmerie. En seconde période, deux pièces maîtresses de l’équipe de Stéphan, Sarr et Grenier, sont sorties sur blessure. Ajoutez à cela le carton jaune pris par le capitaine André, synonyme de suspension à Séville, et vous comprendrez que le retour au stade Benito-Villamarin s’annonce très compliqué. Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir.