«Quand on reporte, les spectateurs sont soulagés»
La viceprésidente de Paris La Défense Arena, Bathilde Lorenzetti, explique comment la salle fait face à la crise
La période de confinement a bouleversé la programmation de Paris La Défense Arena. Bathilde Lorenzetti (photo), vice-présidente de la jeune salle, raconte à 20 Minutes comment l’offre événementielle a été reconstituée.
Comment avez-vous procédé pour recaser vos événements de 2020 en 2021 ?
C’est un jeu de quilles. Comme toutes les tournées 2021 ont été décalées en 2022, on a pu trouver des dates pour celles de 2020 en 2021. Le premier concert de la salle se tiendra en janvier, alors qu’il était prévu en octobre.
Vous proposez un remboursement des concerts reportés. Comment les spectateurs réagissent-ils ?
Le premier concert reporté concernait Iron Maiden. Sur les 38000 billets vendus, nous avons eu 18 demandes de remboursement. Il y a une appétence des spectateurs pour les concerts. Quand on reporte et que l’on n’annule pas, les spectateurs sont soulagés. Des listes d’attente ont été créées pour acheter des places pour les concerts de Céline Dion si certains spectateurs venaient à annuler leur venue.
Dans ce contexte, comment les matchs du Racing s’intercalent-ils ?
On doit faire nos voeux à la Ligue nationale de rugby cette semaine. S’il y a un frottement entre une date de match et un concert, on a toujours privilégié les concerts. Pendant le confinement, on a travaillé sur des lieux de délocalisation possibles. En principe, le Racing devrait être le premier événement de la salle pour la reprise du Top 14 le 5 septembre.
Quel est le manque à gagner lié à la crise sanitaire pour l’Arena ?
Vingt millions d’euros brut en charges cumulées. Et ce, malgré le chômage partiel pris en charge par le gouvernement. On a été les premiers confinés et on est les derniers à rouvrir.