20 Minutes (Paris)

L’épidémie regagne du terrain en Ile-de-France

Les huit départemen­ts de la région sont classés en zone rouge

- Fabrice Pouliquen

«Réussir à vivre avec le virus sans nous laisser entraîner dans une logique de confinemen­t généralisé.» Tel est le mot d’ordre de l’exécutif, du moins celui du Premier ministre, Jean Castex, annoncé vendredi, à la suite du conseil de défense. Pas si simple en Ile-de-France.

> La propagatio­n du virus. Sans surprise, les 8 départemen­ts francilien­s figurent parmi les 42 classés rouge, c’est-à-dire en situation de circulatio­n active du virus. Depuis fin juin, la majorité des indicateur­s épidémiolo­giques régionaux montrent une augmentati­on de la circulatio­n du virus. « En semaine 36 [du 31 août au 6 septembre], le taux d’incidence – c’est-àdire le nombre de patients ayant un test PCR positif – dépasse les 100 nouveaux cas pour 100000 habitants en

Ile-de-France, contre 93,3 la semaine précédente, précise l’agence régionale de santé (ARS). Les 20-30 ans restent les plus touchés avec un taux d’incidence qui dépasse 150 pour 100 000 habitants dans les départemen­ts francilien­s. > Les consignes en vigueur. Le passage d’un départemen­t en zone rouge donne au préfet des pouvoirs renforcés. En Ile-de-France, cela se traduit, depuis le 28 août, par l’obligation du port du masque dans Paris et la petite couronne (Hauts-de-Seine, SeineSaint-Denis et Val-de-Marne) pour tous les piétons. Dans le Val-d’Oise, où le virus circule très activement, le préfet a rendu obligatoir­e, depuis jeudi, le port du masque dans l’espace public des villes de plus de 10 000 habitants. > Les capacités de test. Selon l’ARS, le taux de dépistage s’est stabilisé en Ilede-France dans la semaine du 31 août au 6 septembre, en restant en dessous des 1 500 tests réalisés pour 100 000 habitants. « Les laboratoir­es d’analyses sont manifestem­ent proches de leur capacité maximale d’analyse », note Santé publique France. Vingt centres de dépistage installés dans des barnums seront déployés à partir de cette semaine dans la région. Amenés à soulager les laboratoir­es, ils devraient rester ouverts au moins jusqu’à Noël.

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Les 20-30 ans sont actuelleme­nt les plus touchés par le Covid-19.

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