Métamorphose express pour Paris La Défense Arena
La salle doit organiser dans un délai très court deux grandes rencontres sportives ce week-end
Une course contre la montre pour Paris La Défense Arena. La salle de Nanterre doit, dans un délai très court, réussir à organiser deux grands rendez-vous sportifs : ce vendredi soir, sa première réunion de boxe avec six combats, dont le très attendu Tony Yoka-Johann Duhaupas, puis, samedi, à 14 h, la demi-finale de la Coupe d’Europe de rugby entre le Racing 92 et les Saracens.
« C’est une situation exceptionnelle, reconnaît Jean-Marc Poissenot, directeur d’exploitation. Mais le but de l’Arena est, précisément, de pouvoir changer rapidement de forme pour accueillir ce genre d’événements.» Ce weekend sera le meilleur moyen de savoir si la salle hybride peut tenir son pari. « Nous sommes mobilisés depuis samedi pour établir les changements de configuration, relève Jean-Marc Poissenot. Directement après la soirée de boxe, nous ferons sortir les sportifs et les spectateurs et, dès que tout sera vide, on commencera. » L’équipement sportif, les gradins, la surface particulière au rugby à mettre en place… Tous ces changements, qui nécessiteront le travail de 90 personnes, devront être réalisés au moins deux heures avant le début de la demi-finale.
Le Covid à gérer en plus
Par ailleurs, et comme pour toute salle de spectacle, Paris La Défense Arena fait face à des contraintes sanitaires consécutives au Covid-19. Port du masque obligatoire, respect de la distanciation physique d’un mètre entre chaque personne ou encore sens de circulation à suivre… «La crise sanitaire ne facilite pas les choses, mais les mesures sont nécessaires, insiste Jean-Marc Poissenot. Ça ne nous prend pas plus de temps, mais on travaille différemment. » Paris La Défense Arena a déjà appliqué toutes ces précautions, dont le test des sportifs en amont des événements, il y a deux semaines, pour le match Racing 92-Montpellier, et «tout s’est très bien passé», se réjouit le directeur d’exploitation.