«Là, il faut parler des autres»
L’ancien latéral droit Christophe Jallet est devenu consultant à Téléfoot
Après dix-sept ans sur les terrains, Christophe Jallet a dit stop, même si la fin en eau de boudin, à cause de l’arrêt de la L1 à la suite de la pandémie, l’a un peu perturbé. L’ex-Parisien n’a pas vraiment eu le temps de cogiter sur l’après, puisque Téléfoot lui a proposé une reconversion en tant que consultant. Il sera d’ailleurs aux commentaires de PSG-Angers ce vendredi.
Comment se passent vos débuts dans ce nouveau métier ?
Super bien. Les médias m’ont toujours intéressé, j’ai toujours eu des facilités à échanger avec eux. Et au fil des années, on me disait : « Si un jour t’as envie de venir bosser avec nous, ça nous ferait plaisir.» Ça me semblait être une bonne transition entre le terrain et la vie active, ça permet de garder un pied dans le foot.
Voyez-vous ça comme un plan à long terme ?
Je pense que, comme partout, à partir du moment où on prend du plaisir dans ce qu’on fait, on n’a qu’à continuer ? Tant que j’aurai faim et qu’on voudra de moi, parce que c’est la condition n° 1, je ne me fixe pas de limites.
Vous êtes-vous mis une pression particulière avant vos débuts de commentateur ?
Forcément un peu, parce que avant, je parlais de moi, de mon équipe, de choses que je connaissais. Là, il faut parler des autres et ce n’est pas pareil, ce n’est pas toujours évident. Je me suis posé des questions : « Est-ce que je vais être aussi à l’aise en parlant des autres joueurs, des autres équipes?» Finalement, ça vient vite et il faut dire aussi qu’on est super bien entourés, les équipes sont au top pour nous accompagner, nous guider, nous donner des conseils.
Les gens imaginent parfois le job de consultant comme quelque chose de tranquille…
Non, il y a du travail! C’est une idée préconçue d’imaginer le consultant arriver comme ça en mettant les pieds sous la table. Là, par exemple, je commente Krasnodar-PAOK Salonique. Si je ne prépare pas un peu le truc, ça risque d’être compliqué de parler de ce match ! Le journaliste va tout savoir ou presque de chaque joueur, ce dont on peut se passer, nous, en tant que consultant, puisqu’on va plus être dans l’analyse technique et tactique du match. Mais il faut quand même savoir de qui on parle, c’est un minimum.