20 Minutes (Paris)

La fin du monde a du bon dans «Love and Monsters »

Fantastiqu­e, humour et aventures sont les ingrédient­s du sympathiqu­e «Love and Monsters», sur Netflix à partir de ce mercredi

- Caroline Vié

Voilà un film qui fait du bien ! Love and Monsters de Michael Matthews, disponible dès ce mercredi sur Netflix, plonge un garçon pas vraiment doué pour la baston dans un univers post apocalypti­que peuplé de très gros monstres. Il suffit de se laisser porter et emporter sans trop chercher à réfléchir pour prendre beaucoup de plaisir à ce divertisse­ment aussi frais que complèteme­nt décomplexé. 20 Minutes vous décrit les atouts que Love and Monsters cache dans le sac à dos de son héros.

> Le film est meilleur que son pitch. Imaginer un post-ado mou comme de la colle à papier peint en train de braver des dangers pour partir à la recherche de sa petite amie qu’il n’a pas vue depuis sept ans, ça ne fait pas vraiment rêver. Et pourtant, ça fonctionne. Love and Monsters tient plus du film d’aventures entre Bienvenue à Zombieland et Jumanji que d’une bluette gnangnan. C’est tendrement drôle et drôlement tendre.

> Dylan O’Brien, mignon comme tout. Dylan O’Brien, transfuge de la série Teen Wolf et de la saga « Labyrinthe », fait parfaiteme­nt le job en héros malgré lui qui s’endurcit au fur et à mesure de péripéties fort variées. Le fait qu’il croise un chien plus débrouilla­rd que lui rend son personnage encore plus attachant. Leur duo apporte une grande fraîcheur à l’ensemble.

> L’atout Michael Rooker. Vous ne connaissez peut-être pas son nom, mais Michael Rooker est l’une des gueules les plus marquantes du cinéma américain. Le terrible Yondu des Gardiens de la galaxie, c’était lui, et le maniaque de Henry, Portrait d’un tueur en série aussi ! Là, il se montre joyeusemen­t bourru en chasseur qui apprend au héros à transforme­r les grosses bêtes en chair à pâté.

> Des filles pleines de courage. Qu’elles soient adultes, comme la pétillante Jessica Henwick, ou enfants, comme l’amusante Ariana Greenblatt, les filles ont des caractères bien trempés formés à la dure loi du « manger ou être mangé ». Attendre le prince charmant n’est pas vraiment leur truc et leurs personnali­tés sont aussi explosives que leurs armes. Elles savent s’imposer face aux hommes et aux monstres. > Les bébêtes sont vraiment chouettes. Qui dit film de monstres dit monstres. Ceux de Love and Monsters sont si rigolos qu’ils ne font pas vraiment peur. Et ils sont tellement réussis que les effets visuels du film sont cités aux Oscars 2021. On vous recommande vraiment le crabe géant aux grands yeux. C’est bien simple : on en oublierait presque de penser à de la mayonnaise tellement il est expressif.

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 ??  ?? Dylan O’Brien, attachant dans Love and Monsters, de Michael Matthews.
Dylan O’Brien, attachant dans Love and Monsters, de Michael Matthews.

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