20 Minutes (Rennes)

L’immobilier n’est pas grippé

Le marché est porteur pour les acheteurs et les vendeurs

- Camille Allain

Quand le marché immobilier flambe, les acheteurs trinquent. Et quand il sombre, les vendeurs font grise mine. Bonne nouvelle pour tout le monde, « le marché est sain et sans spéculatio­n » à Rennes et dans sa région, d’après la chambre des notaires d’Ille-et-Vilaine. Porté par le dispositif Pinel et les accessions aidées, le marché du neuf s’est bien repris. « Les prix restent stables malgré la demande en hausse. Avec la baisse des taux d’intérêt, les gens ont même gagné en pouvoir d’achat », assure Sylvie Paillard, la présidente du conseil départemen­tal des notaires. Là où vous achetiez un appartemen­t de 56 m² en 2006, vous pouvez maintenant obtenir un 68 m².

« Une ville attractive »

En Ille-et-Vilaine, le prix médian au mètre carré a perdu 3 % en un an dans le neuf. Mais sur cinq ans, il a progressé de 28,7 %, et même de 49,8 % sur dix ans. « C’est surtout lié à l’augmentati­on du prix du foncier et à la hausse des coûts de constructi­on. Aujourd’hui, tout est devenu basse consommati­on », précise Thomas L’Ollivier, notaire à Bruz. L’effet LGV qui mettra Rennes à 1 h 25 de Paris en juillet ne se fait pas trop sentir. Les prix restent stables dans la capitale bretonne. Avec un prix médian de 2 340 € du mètre carré dans l’ancien, Rennes reste la 9e ville française (hors Paris). « C’est une ville attractive. On voit que les gens veulent s’en rapprocher. Même en agglomérat­ion, les acheteurs préfèrent un terrain plus petit, mais proche de la ville centre », poursuit le notaire. L’année 2017 devrait s’inscrire dans la même tendance.

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Rennes reste la 9e ville la plus chère de France dans l’ancien.

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