L’immobilier n’est pas grippé
Le marché est porteur pour les acheteurs et les vendeurs
Quand le marché immobilier flambe, les acheteurs trinquent. Et quand il sombre, les vendeurs font grise mine. Bonne nouvelle pour tout le monde, « le marché est sain et sans spéculation » à Rennes et dans sa région, d’après la chambre des notaires d’Ille-et-Vilaine. Porté par le dispositif Pinel et les accessions aidées, le marché du neuf s’est bien repris. « Les prix restent stables malgré la demande en hausse. Avec la baisse des taux d’intérêt, les gens ont même gagné en pouvoir d’achat », assure Sylvie Paillard, la présidente du conseil départemental des notaires. Là où vous achetiez un appartement de 56 m² en 2006, vous pouvez maintenant obtenir un 68 m².
« Une ville attractive »
En Ille-et-Vilaine, le prix médian au mètre carré a perdu 3 % en un an dans le neuf. Mais sur cinq ans, il a progressé de 28,7 %, et même de 49,8 % sur dix ans. « C’est surtout lié à l’augmentation du prix du foncier et à la hausse des coûts de construction. Aujourd’hui, tout est devenu basse consommation », précise Thomas L’Ollivier, notaire à Bruz. L’effet LGV qui mettra Rennes à 1 h 25 de Paris en juillet ne se fait pas trop sentir. Les prix restent stables dans la capitale bretonne. Avec un prix médian de 2 340 € du mètre carré dans l’ancien, Rennes reste la 9e ville française (hors Paris). « C’est une ville attractive. On voit que les gens veulent s’en rapprocher. Même en agglomération, les acheteurs préfèrent un terrain plus petit, mais proche de la ville centre », poursuit le notaire. L’année 2017 devrait s’inscrire dans la même tendance.