Palace, club refuge pour les Bleus abandonnés
Quatre anciens Bleus végètent chez le 16e de Premier League
En septembre 2014, lors du dernier match des Bleus contre l’Espagne (victoire 1-0 de la France), ils étaient déjà ensemble. Trois ans plus tard, voilà Steve Mandanda, Mamadou Sakho, Yohan Cabaye et Loïc Rémy à nouveau réunis. Cette fois, le quatuor se trouve à des kilomètres du Stade de France, où se dispute le match amical entre la France et l’Espagne, ce mardi (21 h), et roule sa bosse du côté de Crystal Palace. Le club londonien, est devenu, malgré lui, un placard à internationaux français.
Pardew où il passe…
« Pour Rémy et Sakho, Palace c’était une deuxième chance. Pour Mandanda, c’était plutôt un palier à franchir, un tremplin pour s’imposer en Angleterre », analyse, pour 20 Minutes, le journaliste du Times, Rory Smith. Depuis son arrivée en janvier, Mamadou Sakho, qui était laissé de côté à Liverpool, est bien le seul Frenchie à convaincre du côté de Selhurst Road. Trois matchs et trois victoires avec les Eagles plus tard, le titi parisien est même nommé pour le trophée du meilleur joueur du mois en mars. Steve Mandanda, Loïc Rémy, minés par les blessures, et Yohan Cabaye, à un degré moindre, en sont bien loin. Si tout ce beau monde se retrouve du côté de Palace, c’est surtout la faute d’un homme : Alan Pardew. Limogé cet hiver, le coach a été influencé par son passage à Newcastle, dont la politique sportive consistait à acheter Made in France. En arrivant à Londres, l’entraîneur a gardé ses bonnes vieilles habitudes. « Cabaye a été pris parce que Pardew le connaissait et que le club voulait faire un gros coup. Mais la direction était mécontente sur le reste de sa politique transfert, parce que tout semblait ne viser que le court terme. C’est d’ailleurs pour ça que Rémy est là aujourd’hui », explique Rory Smith. A part pour Sakho, le Palais ressemble définitivement plus à un placard qu’à une voie royale pour retrouver les Bleus. A tel point que Steve Mandanda envisage déjà de quitter le club anglais.