Gonflés à bloc
Du quinoa à l’osthéopathie, les candidats ont chacun leur secret pour garder la forme pendant la campagne.
Cuits, bouillis, carbonisés... Certains candidats ont entamé leur campagne présidentielle bien avant son lancement officiel, lundi. Or, il est bien révolu le temps où, comme le disait Jacques Chirac, « tu bouffes quand tu peux bouffer, tu pisses quand et tu peux pisser ». Depuis 2007 et la mode des coachs personnels initiée par Nicolas Sarkozy, chaque concurrent de de la course à l’Elysée a ses petites astuces pour ne pas flancher au pied du podium… Tour d’horizon.
La couchette dans la camionnette de Marine Le Pen.
La présidente du Front national a un besoin impérieux de sommeil. Ses lieutenants prennent garde de ne pas la déranger après 21 h. Europe 1 nous apprend même qu’elle a acheté une fourgonnette avec plaid et un oreiller pour pouvoir taper un somme en cas de besoin.
Le régime au quinoa de JeanLuc Mélenchon.
Le leader de La France insoumise avait fait rire la France entière en révélant sa passion nouvelle pour le quinoa dans Gala, en septembre. En 2012, il avait choisi un régime protéiné qui avait pompé toute son énergie. Le quinoa n’a pas empêché ce végétarien converti de s’en prendre gentiment à un supporter coupable d’embrouiller sa pensée en plein meeting à Rennes (« Je suis très fatigué et je perds le fil de ce que je dis »). JeanLuc Mélenchon est en effet l’un des rares candidats qui improvise tous ses discours. Un facteur qui ajoute à l’état de fatigue générale.
L’ostéopathe de François Fillon.
La hantise du candidat LR ? Rechoper le mal de dos carabiné qui lui a pourri, dans le plus grand secret, son quinquennat à Matignon. Son remède ? L’ostéopathe recommandé en son temps par Bernard Kouchner.
Le maquillage d’Emmanuel Macron.
Il aime répéter qu’il n’a besoin que de trois-quatre heures de sommeil pour repartir au combat. Quel est donc le secret du plus jeune candidat de cette élection pour afficher une fraîcheur insolente, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit ? Un bon coup d’anticernes avant ses meetings et déplacements.
Le petit verre de vin blanc de Benoît Hamon.
C’est devenu une superstition pour le candidat socialiste avant de monter sur l’estrade. Un petit verre de blanc pour l’euphorie, mais pas plus pour ne pas sembler bourré. Son équipe a plusieurs fois reconnu que l’ancien frondeur marchait sur un fil. Au taquet depuis décembre, il a plusieurs fois réaménagé son agenda pour que le corps suive, notamment après le premier débat télévisé, où il ne s’était pas encore remis de son voyage à La Réunion. Benoit Hamon a également remisé au placard ses déplacements nocturnes imaginés au début de la campagne. Trop pénalisant pour le sommeil…