Macron joue le break
A travers les candidats de La République en marche, Emmanuel Macron entend bien confirmer son succès de la présidentielle dès le premier tour, dimanche.
Quelques heures après la nomination du gouvernement d’Edouard Philippe, Matignon a annoncé que les nouveaux ministres seraient contraints de démissionner en cas de défaite, dimanche. Qui sont-ils et quelles sont leur chance de survie? 20 Minutes fait le point.
Bruno Le Maire. Le ministre de l’Economie brigue son troisième mandat, désormais sous l’étiquette LREM, dans la 1re circonscription de l’Eure. Face à cet ex-LR, la droite a investi Coumba Dioukhané, adjointe du maire d’Evreux, bien implantée localement, mais qui jouit d’une notoriété moindre. Ses chances de gagner sont plutôt bonnes, car Le Maire peut compter sur le soutien d’élus locaux LR qui lui sont restés fidèles, comme Sébastien Lecornu, président du département.
Marielle de Sarnez. La ministre des Affaires européennes (MoDem) est investie par LREM dans la 11e circonscription de Paris, où elle avait été battue en 2007. La partie devrait être plus simple cette année, même si des militants locaux de LREM – dont la candidate dissidente Armelle Malvoisin – contestent son investiture. Et même si
elle est visée, en tant que députée européenne, par une enquête pour soupçons d’emplois fictifs.
Richard Ferrand. Le ministre de la Cohésion des territoires brigue son deuxième mandat dans la 6e circonscription du Finistère. Sa réélection semble assurée, malgré l’enquête préliminaire dans l’affaire immobilière des Mutuelles de Bretagne.
Annick Girardin. La ministre de l’Outre-mer mène campagne à SaintPierre-et-Miquelon. Investie par le PRG, elle est soutenue par LREM, qui ne présente pas de candidat face à elle. Celle qui a remporté l’élection au premier tour en 2012 et en 2014, devrait l’emporter sans difficulté.
Christophe Castaner. La réélection du secrétaire d’Etat aux Relations avec le parlement et maire de Forcalquier s’annonce compliquée. Emmanuel Macron n’est arrivé qu’en troisième position au premier tour de la présidentielle, trois points derrière Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.
Mounir Mahjoubi. Secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi livre sa première campagne législative dans la 16e circonscription de Paris. S’il peut bénéficier de la poussée macroniste dans la capitale, il peut aussi pâtir de la vague mélenchoniste qui a permis au leader de La France insoumise d’arriver en tête dans cette circonscription au premier tour de la présidentielle.