May Jagger roule pour Volcom
Egérie de la marque, Georgia May Jagger a réalisé une collection capsule
La fille du rocker Mick Jagger et de l’ex-top Jerry Hall ressemble à une Bardot californienne. Georgia May Jagger ne se réduit pourtant pas à un joli minois ayant reçu la célébrité en héritage. Alors que les DJ se succèdent aux platines du pavillon Puebla, aux Buttes-Chaumont (Paris, 19e), Georgia May Jagger, venue présentée sa nouvelle collection pour Volcom, enchaîne les photos et les interviews, avec professionnalisme et un sourire illuminé de dents du bonheur. Cheveux comme blondis au soleil, jambes interminables fuselées par le surf, teint doré et yeux clairs, la troisième des quatre enfants de Mick Jagger et Jerry Hall n’a jamais rêvé d’être mannequin. Repérée à 15 ans par l’agent de sa mère et de sa soeur, Elizabeth Jagger, elle a déjà prêté son image à Calvin Klein, Alexander Wang, Chanel, Miu Miu, Vivienne Westwood, Thierry Mugler (pour le parfum Angel), Rimmel et H&M. « On se construit soimême au fil de ses expériences. Je crois que c’est ce qui est arrivé », confie celle qui fût élue mannequin de l’année aux British Fashion Awards en 2009.
Pour les rideuses
Depuis deux ans, la jeune femme de 25 ans officie comme égérie de Volcom, marque phare des rideuses, basée à Costa Mesa, en Californie, qui a vu le jour en 1991. « J’ai grandi avec cette marque », commente la belle Anglaise. « Volcom a toujours eu un côté rock’n’roll, et Georgia May Jagger est de la lignée royale du rock’n’roll. Elle colle bien à la griffe », souligne Kelly Summer, la directrice artistique de la ligne femme de la marque, qui a laissé les commandes à Georgia May Jagger pour une collection capsule estivale. Un style contemporain qui mixe les influences rock, skate et vintage qu’elle a façonné à l’ombre de deux icônes. « Tout le monde a son propre style. Dans la vie, mon père aime être confortable, ma mère est définitivement plus féminine que moi. J’ai pris des choses d’eux, forcément, mais aussi de ma soeur », confie-t-elle. « Je me suis inspirée des eighties, de photo de shootings à la plage et du sportswear masculin des années 1970 », précise-t-elle. On retrouve un tee-shirt façon équipe de baseball américaine avec ses initiales, « GMJ », une longue robe tee-shirt, une veste tendance army ou encore une jupe mini. Le succès devrait être au rendez-vous pour la jeune styliste, à qui l’on souhaite le même parcours dans la mode qu’une autre « fille de », Stella McCartney.