Qui peut barrer la route aux « marcheurs »?
La droite bretonne espère garder quelques sièges
Au soir du premier tour, la Bretagne s’est distinguée pour avoir envoyé le premier élu La République en marche à l’Assemblée. Dimanche, pour le second tour, le député du Morbihan Paul Molac devrait être rejoint par de nombreux candidats du mouvement d’Emmanuel Macron. Si Rennes ne devrait pas résister à la vague En marche, des élus de droite pourraient contrecarrer la dynamique.
Le doyen et le minot
La députée sortante de la 5e circonscription d’Ille-et-Vilaine connaît bien son adversaire, Christine Cloarec, candidate LREM, au point de la tutoyer lors d’un débat tendu. Distancée de dix points au premier tour, la députée sortante entend faire jouer « son expérience » pour refaire son retard. Dans le département, les duels entre les candidats UDI et LREM s’annoncent également serrés à Fougères et Saint-Malo, où les sortants Gilles Lurton et Thierry Benoît entendent garder leur fauteuil face à Valérie Fribolle et Nolwenn Vahé. Dans les Côtes-d’Armor,
le suspense sera total entre l’agriculteur En marche ! Olivier Allain, conseiller régional, et l’historique député Les Républicains Marc Le Fur, élu pendant vingt ans et réputé indéboulonnable. Arrivé légèrement en tête dimanche (38 % contre 37 % pour son adversaire), il pourrait sauver son siège. On observera avec attention la 4e circonscription du Finistère, où l’espoir des Républicains Maël de Calan, 36 ans, sera opposé à Sandrine Le Meur, agricultrice bio de 26 ans, dans un duel de jeunes pousses. Verdict dimanche vers 20 h.