Ne pas être naze au fest-noz, ça se prépare !
Plus de 8 000 danseurs sont attendus au Parc Expo samedi
Des gens qui dansent en ronde, accrochés par le petit doigt, des binious qui résonnent à s’en faire péter les tympans. Pour les novices, assister à un fest-noz a tout d’une expérience surréaliste. A l’occasion de Yaouank, le plus grand fest-noz de Bretagne (et donc du monde), qui a lieu samedi au Parc Expo, 20 Minutes vous donne des conseils pour ne pas avoir l’air ringard sur le dancefloor breton.
N’ayez pas peur du ridicule. Si vous n’avez pas le déhanché d’une Bigoudène, pas de panique. « Personne n’est là pour vous juger dans un fest-noz », assure Glenn Jégou, directeur artistique de Yaouank. « Les danseurs sont ravis d’apprendre aux débutants », abonde Tristan Gloaguen, musicien et prof de danse bretonne. Et si vous n’avez pas envie de danser, pas de stress non plus. « Le fest-noz est une fête. Certains viennent pour la danse, d’autres pour la musique ou l’ambiance », indique Glenn Jégou. Observez et entraînez-vous. Avant de vous lancer dans le bain, prenez quelques minutes pour observer les autres danseurs. « La plupart des danses bretonnes sont accessibles à tout le monde avec des mouvements
des bras et des jambes assez simples et répétitifs », indique Tristan Gloaguen. Yaouank proposera d’ailleurs des initiations à la danse en début de fest-noz.
Adoptez les bons gestes. Si vous voulez danser en fest-noz, oubliez les chorégraphies avinées de fin de mariage. Si les danseurs sont accueillants, ils détestent par contre les gros lourdingues. « Il faut respecter les autres danseurs. Il n’y a rien de pire que des gens qui viennent casser le rythme », indique Tristan Gloaguen. La tenue du petit doigt du voisin est aussi importante. « Il ne faut pas être trop mou. Au contraire, il vaut mieux serrer assez fort le doigt de son voisin pour bien comprendre le mouvement », conseille le professeur de danse.