20 Minutes (Rennes)

Des cadeaux anti-préjugés

Une fois n’est pas coutume, surprenez vos proches par une sélection à rebrousse-poil

- Pierre Brun

Votre oncle n’a jamais mis les pieds au théâtre de sa vie, votre belle-soeur considère que « le cirque, c’est pour les gamins », et votre amoureux(se) trouve que les comédies musicales, c’est le top de la ringardise ? Voilà des idéescadea­ux qui les feront changer d’avis.

Il ou elle n’aime pas la danse.

Etre ou paraître (jusqu’au 4 février sur la scène du Studio Hébertot à Paris, puis à Pézenas et Saint-Gaudens), selon Meryl Frezal, fondatrice et rédactrice en chef du site Internet Danse et vous. « Parce que ce spectacle, mis en scène par la célèbre danseuse et chorégraph­e Marie-Claude Pietragall­a, rend la danse contempora­ine accessible. On passe par beaucoup d’émotions. Je l’avoue, j’ai versé ma petite larme. Il y a aussi beaucoup de textes d’Aragon et de Shakespear­e. »

Une comédie musicale pour un(e) allergique du genre.

Singin’ in the Rain (jusqu’au 11 janvier, dans la nef du Grand Palais à Paris), selon Tony, auteur du blog Tony Comédie. « Parce que c’est une vraie comédie musicale comme à Broadway, qui n’a rien à voir avec celles que l’on voit d’habitude en France. Cette adaptation du célèbre film avec Gene Kelly est un pari gagnant ! »

Le théâtre, c’est pas son truc.

12 Hommes en colère (jusqu’au 7 janvier au théâtre Hébertot à Paris) recommande Elisabeth Donetti, fondatrice et animatrice du blog Coup de théâtre !. « On suit cette pièce comme un film ou une série. Elle montre les délibérati­ons d’un jury lors du procès d’un jeune homme accusé de meurtre. J’ai été scotchée ! »

un(e) réfractair­e au cirque.

Quintessen­ce, par le cirque Alexis Gruss (jusqu’au 4 mars, sous le chapiteau porte de Passy à Paris), conseille Elisabeth Donetti. « C’est du nouveau cirque, sans clown, sans jonglage et sans dompteur. Un spectacle aérien et équestre, avec 40 chevaux. »

Le one-man-show à offrir à quelqu’un qui n’en voit jamais.

Adieu Ferdinand ! de Philippe Caubère (jusqu’au 14 janvier à l’Athénée théâtre Louis-Jouvet à Paris, puis en tournée de février à avril), toujours selon Elisabeth Donetti. « Ce n’est pas un oneman-show avec des vannes, comme on l’imagine. Le grand homme de théâtre Philippe Caubère nous fait entrer dans son univers en jouant plein de personnage­s différents. On se laisse emporter, il sait faire rire, émouvoir, comme attendrir. »

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« 12 Hommes en colère », au théâtre Hébertot à Paris, jusqu’au 7 janvier.

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