La jeunesse a des cases en plus à Angoulême
La 45e édition du festival s’ouvre ce jeudi
Cette année, l’un des principaux objectifs du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, qui se tient de ce jeudi à dimanche, est de « contribuer au renouvellement du lectorat de la bande dessinée », si l’on en croit les déclarations de Franck Bondoux, son délégué général. En d’autres termes, on accentue les initiatives en direction des enfants, qui sont les lecteurs de demain. La programmation d’animations d’envergure est ainsi prévue le dimanche, jour de clôture du festival jusqu’ici déserté par nombre d’auteurs, éditeurs et journalistes, le palmarès étant dévoilé le samedi soir. Pour faire rester les visiteurs, le festival accueille donc dimanche une master class de Zep (dont le héros Titeuf bénéficie aussi d’une exposition pour ses 25 ans), des activités autour des Schtroumpfs qui fêtent leurs 60 ans, et un « bal des vampires » inspiré par le personnage de Petit Vampire, de Joann Sfar.
Regards émerveillés
Les intentions du festival semblent légitimes, mais le public suivra-t-il cette petite révolution ? Car traîner ses gosses à Angoulême peut relever du parcours du combattant. Cela dit, il suffit d’apercevoir le regard émerveillé d’un gosse assistant à une dédicace dessinée pour se persuader que la présence des enfants au festival d’Angoulême est essentielle. Pour eux, pour le festival et pour la BD d’aujourd’hui et de demain.