Une sacrée responsabilité
L’acteur peut être fier de sa prestation en T’Challa, souverain de l’étonnant royaume de Wakanda apprenant à être digne de sa couronne et de son peuple. Devenir la Panthère noire constituait une sacrée responsabilité pour Chadwick Boseman, qui savait que les fans de Marvel, comme la communauté afro-américaine, l’attendaient au tournant. « J’avais connu ce genre de pression en devenant James Brown et Jackie Robinson, reconnaît-il. Là, j’étais quand même moins angoissé, car il s’agit d’un personnage de fiction, pas d’un héros véritable. Je ne risquais pas de voir débarquer sa famille pour me faire des reproches. » Que le film soit réalisé par un cinéaste afro-américain avait son importance pour l’acteur. « Quelqu’un d’autre aurait pu le faire, mais cela n’aurait pas été le même film, insiste-t-il. Black Panther ouvre une brèche pour les Noirs dans l’industrie hollywoodienne. » On retrouvera Chadwick Boseman et Black Panther au milieu des Avengers dès le 25 avril dans Infinity War. « C’est un peu comme de faire partie d’une super équipe de foot », raconte-t-il. On peut être certain que le charismatique quadragénaire ne restera pas sur la touche.