La poule a la cote cote cote
L’entreprise Distrigalli propose des volatiles aux particuliers
En visite au salon de l’Agriculture, Emmanuel Macron s’est vu offrir une poule par le patron de Loué. Le président de la République va l’adopter et promis qu’il allait « faire un poulailler à l’Elysée ». Il ne sera pas le seul cette année. De plus en plus de familles optent pour les poules, qui fournissent des oeufs frais et sont vantées pour participer à la réduction des déchets. Attendue lundi dans les travées du salon, l’entreprise rennaise Distrigalli s’est spécialisée dans la vente de poules aux particuliers.
Un rôle pédagogique
Fondée il y a deux ans, elle a déjà vendu 100 000 volatiles. « Il y a un retour à la nature et la tendance se confirme. De plus en plus de familles habitant en zone urbaine redécouvrent l’intérêt d’avoir un animal de compagnie », avance Matthias Michel. Le codirigeant de Distrigalli est ambitieux. Il espère en vendre 100000 de plus pour la seule année 2018. Débarquées dans les jardineries et animaleries, les poules n’ont pas la douceur d’un chat ou la fidélité d’un chien, mais elles ne sont pas envahissantes et demandent peu d’entretien. « On a énormément de demande, surtout au printemps. Les gens se renseignent beaucoup pour réduire leurs déchets organiques », témoigne Thomas, responsable du rayon animalerie de Jardiland à Cesson-Sévigné. Proposées pour environ 30 €, les poules de la marque Magalli sont également très prisées des familles. « J’en ai depuis septembre et tous les soirs, mes enfants courent voir s’il y a des oeufs. Il y a un vrai rôle pédagogique », assure Matthias Michel.