20 Minutes (Rennes)

Le grand saut pour le simulateur de chute libre

Un simulateur de chute libre ouvre ce week-end à Cap Malo

- Jérôme Gicquel

Un grand saut dans le vide. Beaucoup de personnes en rêvent, peu vont finalement au bout de leur projet. A défaut de s’envoyer en l’air à plusieurs milliers de mètres d’altitude, l’amateur de sensations fortes pourra toujours tester le simulateur de chute libre Airfly, qui ouvre samedi dans la zone de Cap Malo. Derrière ce projet, Mike Brooke, qui s’y connaît un peu question parachutis­me. Recordman du monde de vitesse en chute libre, avec un saut à 524 km/h, le moniteur affiche plus de 17000 sauts au compteur.

Un système de soufflerie

Pour rendre accessible la chute libre au plus grand nombre, l’homme-oiseau a eu l’idée de concevoir une colonne d’air qui reproduit les sensations d’un saut en parachute. Une fois équipé d’une belle combinaiso­n flashy et d’un casque, le cobaye se retrouve propulsé à plusieurs mètres en l’air dans la cabine grâce à un système de soufflerie. « La vitesse oscille entre 140 et 280 km/h. On l’adapte en fonction de l’âge et du gabarit des personnes », précise Mike Brooke. L’expérience, que nous avons testée, est assez courte mais permet tout de même d’apprendre assez rapidement les notions de base en parachutis­me, voire de tenter quelques cabrioles en l’air. « Une heure dans le simulateur équivaut à environ 50 vols », indique le directeur technique d’Airfly. Accessible aux débutants comme aux parachutis­tes confirmés de 5 à 77 ans, l’Airfly est par contre interdit aux femmes enceintes, aux cardiaques ou aux personnes ayant des problèmes de dos ou souffrant d’une luxation à l’épaule.

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L’apprenti parachutis­te est accompagné par un instructeu­r dans la cabine.

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