La 6e place en L1, une bon plan pour jouer l’Europe ?
Football Les Rennais talonnent Saint-Etienne pour la Ligue Europa
Si le PSG bat Les Herbiers, en finale de la Coupe de France, mardi, le sixième de L1 jouera trois tours avant d’espérer intégrer les poules de Ligue Europa. « Un parcours du combattant », selon Frédéric Antonetti. Le coach sait de quoi il parle. En 2011, il entraînait le Stade Rennais lors de sa dernière campagne européenne. M’Vila, Brahimi ou Pitroipa avaient repris plus tôt pour éliminer les Géorgiens de Rustavi, avant d’écarter Belgrade et d’intégrer les poules.
« Il faut la jouer à fond »
« Ça rend la préparation plus difficile, car on ne peut pas travailler trop le physique. Mais en début de championnat, c’est plutôt un avantage », estime Nicolas Dyon. Celui qui était à l’époque le préparateur physique du Stade Rennais a connu les trois tours préliminaires. C’était l’an dernier avec le Grasshopper Zurich. « On est partis jouer à Reykjavik [Islande] mi-juillet. On ne savait même pas si on avait assez d’essence dans l’avion pour arriver. Quand on a atterri, il faisait 8 °C. Mais c’était une expérience énorme. Cette compétition, il faut la jouer à fond. » Zurich a passé deux tours avant de tomber. Six matchs joués mais pas de Ligue Europa. « Si vous êtes bien préparés, ça doit passer », estime Frédéric Antonetti. Qui de Sainté, Rennes ou Nice héritera de cette sixième place ? Pour Sabri Lamouchi, le coach du Stade Rennais, la différence sera énorme : « Les tours préliminaires vous disent que vous allez peut-être faire l’Europe, mais peut-être pas. Pour le club, c’est compliqué. Est-ce qu’on investit ou pas ? »