Les jeux de combat à l’ancienne montent sur le ring
Le Stunfest organise des tournois de «Street Fighter» ou de « Tekken »
Ça va fighter sévère au Liberté. Ce week-end, plusieurs milliers de gamers sont attendus pour la 14e édition du Stunfest. Parmi toutes les animations proposées, ce sont sans conteste les tournois de versus fighting qui attirent le plus grand nombre, avec 600 joueurs du monde qui s’affronteront sur des jeux comme « Street Fighter » ou « Tekken ». « Ils font partie de l’histoire du jeu vidéo », indique Aymeric Lesné, cofondateur du festival.
Des jeux faciles d’accès
Apparu à la fin des années 1980, le premier « Street Fighter » fête ses 30 ans cette année. Cela fait donc trois décennies que des millions de joueurs se bastonnent avec Ryu, Ken ou Blanka. Une longévité incroyable pour un jeu dont la dernière version remonte à 2016. « Il y a eu de nombreuses versions du jeu depuis ses débuts. Le graphisme et les personnages ont évolué, mais la mécanique reste la même à savoir un jeu de combat en 2D », souligne Aymeric Lesné, qui voit dans « Street Fighter » bien plus qu’un jeu de combat. « Cela demande de la technique et de la maîtrise. Mais c’est aussi un match psychologique entre les joueurs », assure-t-il. Agé de 33 ans, Basile est tombé dans la marmite quand il était tout petit. « Je continue d’y jouer. Contrairement à certains jeux, même les débutants peuvent s’en sortir. Ma soeur qui n’y joue jamais m’a d’ailleurs mis des taules alors que je maîtrise un peu », sourit-il. Si certains sont branchés « Street Fighter », d’autres joueurs ne jurent eux que par « Tekken ». « C’est un jeu en 3D avec une mécanique différente. Les joueurs de “Tekken” ne jouent pas forcément à “Street Fighter” et inversement », indique Aymeric Lesné, qui penche, lui, pour « Street Fighter ».
* De vendredi à dimanche au Liberté. Tarifs : 25 € la journée, 65 € le pass 3 jours.