Le tennis breton attend toujours son champion
Roland-Garros Deux espoirs ont été balayés lors des qualifs
« L’apprentissage du haut niveau passe par là. » Ancienne joueuse pro, la présidente de la Ligue de Bretagne de tennis Marie-Christine Peltre n’a pas été surprise de voir ses deux poulains échouer lors des qualifs de Roland Garros. Invités par la fédération, Clara Burel et Evan Furness ont été sortis au premier match. Il n’y aura donc aucun Breton pendant la quinzaine parisienne.
« Il se passe quelque chose »
A 17 et 19 ans, les deux jeunes Bretons portent sur leurs épaules le poids de la relève du tennis français. Car derrière les Tsonga, Monfils et Mladenovic, la fédération attend toujours de trouver son champion ou sa championne. La Bretagne peut-elle lui fournir ? Pas impossible. « Je crois en eux, poursuit la présidente de la Ligue. Il y a un véritable renouveau dans la région. On s’appuie sur les clubs pour repérer les meilleurs et les accompagner » La région pourra aussi compter sur la fougue de Manuel Guinard. Le Malouin s’était
fait remarquer au dernier Open de Rennes en battant Ernests Gulbis, ancien membre du Top 10 mondial. « Il vient de remporter un tournoi Future (la 3e division du tennis). Je pense que sa victoire face à Gulbis lui a fait du bien », estime Matthieu Blesteau. Pour le directeur de l’Open de Rennes, la Bretagne et ses quatre tournois Challenger « est une terre de tennis. J’ai l’impression qu’il se passe quelque chose. » Et Marc Gicquel, ancien 37e mondial, attend toujours son successeur. « S’il y en a un qui monte, ça peut entraîner tout le monde », estime le Briochin, qui parraine tous les tournois bretons. « Je fais mon maximum pour que le tennis se développe. »